Je n’ai le temps à rien. Alors… En coup de vent… Je vous annonce un décès joyeux. C’est un paradoxe, j’en conviens et pourtant la mort (programmée) du mammouth m’a mis en (feu de) joie. Je vous laisse découvrir la raison de ma joie.
Et j’ajouterais : « une bonne chose de faite » !
La suite… dès que j’aurais un peu de temps.
Et comme tout changement impose du renouveau, les travaux sont repartis à Sérent. Pour le moment il s’agit de brûler le « mammouth », c’est ainsi que je l’ai appelé familièrement : c’est un imposant tas de branches, de souches et de pierres qu’a déposée la pelleteuse au moment du terrassement..
Tout est dans un enchevêtrement invraisemblable et il faut de l’huile coude pour en extraire les branches : c’est physique !
Heureusement que mon pote Alain est venu me prêté main forte sinon le mammouth serait toujours en l’état. merci Alain. Aujourd’hui, il ne s’agit plus que d’un éléphant (le tas pas Alain, hein ?! ;).
Bonne semaine à toutes et à tous !
Cette fois, plus de photos de plâtre, j’avais envie de vous montrer mon occupation du moment : mangeur de pierres. Vous ne me croyez pas ? Regardez plutôt :
ou encore là :
ou ici :
Bon d’accord, je ne les mange pas : je les range. Et le compte à rebours aux fesses car la semaine après l’ascension les machines (vraies avaleuses de pierres celles-là) entrent en action. Il ne me reste plus que quelque samedis pour extraire les pierres à leur gloutonnerie.
Voilà ce que j’en ai fait, des pierres (qui je le rappelle pour les retardataires, vont me servir à parer mon mur d’enceinte) :
Sinon, pour ceux qui n’ont pas aimé la couleur de ma maison, je leur laisse une seconde chance ;). Voilà l’enduit une fois sec, c’est plus clair, c’est gris clair :
Je rassure ceux qui l’avaient trouvé jolie avant : dès qu’il pleut, elle reprend une couleur plus foncée. Attention : Maison à humeur changeante 🙂 !
Et pour terminer mon reportage photo de la semaine, laissez-moi vous présenter le plus bel arbre du hameau (techniquement « ils » sous-entendu « les gens de la mairie’ appelle le hameau, le village). Hélas, trois fois hélas, ce marronnier n’est pas sur ma parcelle.
On ne se rend pas bien compte, mais il est énorme et tout en fleurs pour le moment. Qu’il est beau ! Je lui fais de l’œil dès que je le vois.
Allez, amusez-vous bien et banzaï !
Ici comme chez vous j’imagine, le soleil a décidé de jouer les prolongations. J’en ai bien profité pour continuer ma besogne pour le terrain avant le grand chantier qui doit commencer la semaine prochaine.
La grande nouvelle c’est l’arrivée de l’eau. Fini, le temps de Robinson Crusoé, voilà les temps modernes. Une tranchée traverse la rue et une boite beige tient lieu de compteur : super bricole, un plastique de mauvaise qualité pas bien solide et un autre truc vert du même tonneau pour l’arrivée d’eau. En même temps, et en voyant la chose faite, je me pose la question du gel. On est en Bretagne, soit, mais si les raccordements doivent bien être protégés en dessous, le fait de mettre l’arrivée d’eau à ras le sol interroge… Qu’en pensez-vous ?
J’ai fait un zoom dessus pour que vous vous en rendiez compte :
Sinon, ben ca se fait gentiment : deux (gros) tas de branches maintenant et des bûches à n’en plus finir dans la remise :
Voilà où j’en suis et ce qu’il reste à faire :
Une autre bonne surprise : il pousse des coulemelles dans la prairie. HMMM ! j’espère que l’arrachage des cupressus ne changera pas leurs bonnes habitudes de pousser chez moi !
Bonne semaine à toutes et à tous, bises.
La SAUR (Société des Abrutis Urbains et Ruraux) a ssauré enfin : j’ai le branchement de l’eau sur le terrain !
Dieu, je viens vers toi, accueille ta nouvelle brebis nouvellement reconvertie ! (j’ai bon là j’en fais pas trop ?)
Bien sûr, il y aura toujours les rabats-joies qui verront le verre à moitié vide, mais j’ai décidé d’être optimiste : ca avance ! Et pour preuve, voici quelques clichés qui font plutôt plaisir à voir :
D’abord la preuve formelle que je ne fais pas rien le samedi. Et mes reins peuvent en attester : la pile de bûche grandit au point au je me demande si la remise sera suffisament grande pour y entreposer la totalité !
Il va y avoir de la fente de bûches en perspective, mais il n’y a rien d’urgent pour le moment.
Ca a un petit côté maison dans la prairie qui me ravit (si ce n’était pas si lourd à trimballer).
Deux magnifiques tas de branches. Il y en aura quatre je pense al fine. J’ai trouvé trois paires de bras pour m’aider à réduire tout cela en copeaux quand j’aurais fini de trier et de mettre en tas.
Et dire que j’ai dit à Tristan (un des potes à qui j’ai demandé de l’aide) qu’il y en avait pour 20 m3, histoire de ne pas l’effayer ! Je dirais que ca fera plus 100…
CHUUUUUTTTT !
Bon évidement, il reste… CA à faire… Plus quelques autres arbres disséminés tout autour.
Paris ne s’étant pas fait en un jour, je panique pas… Ca viendra.
A propos de « ca viendra », le branchement en eau devrait intervenir lundi. Pas faute d’avoir harcelé la SAUR depuis 3 mois !
Dans la foulée devrait intervenir le constructeur pour faire l’accès au chantier.
Ca bouge !!
Sont bien gentils les bûcherons mais ils ont laissé le terrain dans un état 😉 ! Maintenant il va s’agir de tout nettoyer en vue de l’écheance prochaine d’ouverture du chantier. Et c’est KIKI est de corvée de nettoyage ?
Donc les deux prochains samedis si vous n’avez rien à faire, venez me filer un coup de main. Au programme : valse de brouette garnie de bûches, farandole de branches en tas ! Et toujours si l’envie vous prend : la fameuse spécialité du chef, pièce montée de granit !!
J’ai trouvé du renfort avec du muscle pour abattre les cupressus qui gênaient (pour le moins) la vue et surtout faisaient de l’ombre en fin de journée.
Une des particularités du terrain est qu’il est parsemé de murets de pierres. Pas de beaux murets bien construits mais plutôt des tas de cailloux en granit qui déterminent des niveaux. Ce n’est pas laid bien au contraire mais pour des raisons de simplification, j’ai décidé d’en supprimer quelque uns. Autant dire que je me promettais un traitement de forçat car apparemment si cette entreprise semblait déjà bien compliquée, elle l’est d’autant plus que les pierres se révèlent beaucoup plus volumineuses que prévu.
Voici ce qu’il reste des murets une fois les pierres enlevées :
Je n’ai pas le choix : un muret en façade va être construit en parpaing et j’ai besoin de ces pierres pour le parer. Cela sera quand même plus sympa. Un gros boulot en perspective !
Entre temps, je stocke les pierres le long du garage. voilà où j’en suis. Un ch’ti mot d’encouragement ne sera pas de trop 😉 :
lavillegal.wordpress.com 