Les fleurs du moment

Sur la route du printemps, les bas-côtés fleurissent.

Une des premières fleurs des grands iris.

Son nom, toujours inconnu est perdu dans les méandres de ma mémoire. Tout en arrière-plan, Les iris English cottage vont (enfin) fleurir après deux années de néant. Comme quoi, la patience parfois…

Un autre qui aura pris du temps à fleurir c’est Total recall (un clin d’oeil à Schwarzy). Il y a deux ans, nada. L’an dernier, la hampe florale s’était faite mangée à la base. Cette année, je croise les doigts, il va nous gratifier de fleurs.

Ces deux derniers, Total recall et English cottage sont remontants (cela ne veut pas dire qu’ils pratiquent la varappe mais qu’ils refleurissent en fin d’été… enfin si les conditions météo sont favorables).

La fleur du magnolia Sieboldi semble bien s’ouvrir… J’ai hâte de voir cela.

Ma première rose, c’est un Austin Darcey Bussel.

Ce n’est pas la plus belle car elle a subit quelques petits matins pas bien chauds. Les prochains boutons sont plus prometteurs.

La véronique du Caucase est en fleur depuis plus d’un mois et même si elle n’est pas très spectaculaire, sa beauté de fleur sauvage toute simple, ne laisse pas indifférent.

Pour finir, la viorne Lanarth toujours aussi belle. Toujours plus grande chaque année.

Pas de muguet au jardin mais cela ne m’empêchera pas de vous souhaiter un bon 1er mai !

Les derniers feux

Une fois n’est pas coutume, je vous montre le jardin dans son ensemble dès le début. Hier, c’était la corvée d’arrosage, de désherbage et de tonte, comme si nous étions en plein cœur de l’été. Peut-être même que je vais me contredire et qu’il y aura un après octobre. Qui sait ?

Certaines plantes mettent à profit cette arrière-saison exceptionnelle pour fleurir une seconde fois. C’est le cas des iris de mon voisin nantais que j’avais récupéré dans sa poubelle avant qu’il ne « plastifie » l’ensemble de son jardin…. Encore un amoureux de la nature.

Je ne savais pas que ceux-ci étaient remontants. En tout cas, à Nantes, ils ne l’avaient jamais fait.

Plus conventionnellement, le fatsia prépare sa floraison aussi. Il y a quelque chose d’étrange dans la formation de son bouton floral, un tantinet « alien », je trouve.

L’hydrangea Wedding gown lui, vit vraiment ses derniers feux. L’association avec les skimmias rubella aux boutons floraux rouge est splendide. Ce n’est que mon avis 😉 !

Le mahonia Soft caress se plaît beaucoup. Il a de nombreux départs à sa base (qu’on ne peut voir sur la photo), en plus d’une floraison abondante.

Je trouve que ce cultivar est une bonne alternative aux fougères pour ceux qui comme moi, ne les apprécient pas. Et en plus, il y a des fleurs qui sentent bon.

Maintenant, il faut parler des choses qui fâchent : le retour des taupes. Et pas de n’importe laquelle. Celle-ci est énorme. Voyez les dégâts qu’elle a occasionnés au jardin :

Trêve de plaisanterie, j’ai été livré de la terre végétale qui va me servir à combler le creux laissé par les noisetiers. Je suis allé sur le site » allovoisin » pour trouver un terrassier et il doit intervenir à la fin du mois. Car à ce niveau, il faut une mini pelleteuse. Il y a 15 m3 quand même, soit 16.6 tonnes. Ca n’a l’air de rien comme ca…

Encore du boulot ensuite. Vous imaginez bien 😉 !

Bonne fin de semaine à tous.

De retour du sud

C’est très surfait le sud. Bien sûr qu’il y fait plus chaud et plus beau. Mais c’est sans compter avec le vent. Et du vent, j’en ai eu mon comptant. Même pour un breton !

Bon, j’ai pu voir ma famille et en profiter, c’est là le principal.

De retour au jardin, l’herbe a bien poussé. Les mauvaises herbes aussi. J’ai donc enfourché mon cheval de bataille et j’ai désherbé le massif Quercifolia cette fois. Puis j’ai tondu. Ce qui fait un jardin à peu près présentable. Je vous le présente donc 😉

J’adore l’érable Orange dream quand ses couleurs se calment un peu et qu’il revêt ce vert chartreux.

Voilà donc mon travail du jour : le désherbage de ce massif. Il reste encore un peu de travail au fond. Il y a plein d’achillées à venir et bien sûr le rosier Mozart ainsi que lavender dream.

Pas évident de faire des photos correctes avec cette luminosité qui durcit les ombres… Même si j’ai amélioré les choses sous GIMP (logiciel de retouche d’images).

Toujours cette pelouse jaune. Bon, j’ai une partie de la réponse et elle ne fait pas plaisir : un des plateaux de la tondeuse est faussé et donc la tondeuse tond de travers. Je vais relever le plateau de tonte pour cette saison. Cela ira bien comme cela car l’addition de la réparation sera salée à l’hiver prochain…

Le massif Butterfly ou plutôt la « façade » du massif Butterfly. Il y a toujours ce creux qui me dérange mais j’ai une petite idée pour le combler…

Quelques zooms sur des plantes qui se portent bien :

Deuxième année pour le Fatsia japonica spider web. Pour mémoire, il était en godet de 9 cm !

Itou pour les hostas royales.

Tout pareil pour les hostas Sum and Substance. Il y en a une toute maigrelette qui sort le bout de son nez seulement maintenant.

Le rhododendron pachysantum est en plein débourrement. Ses nouvelles pousses ont la douceur du velours et une teinte irréelle. Cela vaut largement selon moi, les fleurs qu’il n’a pas faites cette année.

Les boutons à fleur du calycanthus Aphrodite sont tout près à exploser.

L’heuchère « Pluie de feu » est un des rares rouges que j’autorise au jardin.

Un petit focus sur les iris. C’est bien ce que je pensais : ce cultivar m’est inconnue. Où ai-je bien pu acheter ces iris ? Je garde pourtant toutes les traces de mes achats sur mon ordinateur. Et là, je sèche.

Dans le massif Annapurna
Dans le massif Imogène. Ce sont bien les mêmes…

Maintenant, je vous montre mes déceptions :

Les iris Amonea de chez Cayeux. Bof, non ? Il reste à découvrir ceux de droite qui semblent plus coloré.

Le rhododendron decorum qui a fait très peu de fleurs. Certains rhododendrons ont aimé la météo de l’an dernier, d’autres, non.

Comme je le craignais, l’azalée mount rainer est en phase descendante. Son parfum est discret. Elle n’embaume pas comme les autres années.

Et puis, mais là, je ne peux m’en prendre qu’à moi, voilà « l’helianthemum jaune ».

Greuhh, ça m’apprendra à vouloir un plant plus costaud…

Pour finir sur une note plus positive, voilà les rhododendrons Gomer waterer au summum de leur splendeur.

Je vous souhaite un très bon dimanche et une excellente semaine à venir.

Soleil radieux

Il ne faiblit pas. Et cela depuis près de deux mois. C’est incompréhensible. Nous sommes en Bretagne tout de même ! A part un déluge de deux heures fin avril, il ne pleut pas. Autant dire que les hostas et autres hortensias qui aiment l’humidité font la tête. Tout comme moi d’ailleurs qui est de corvée d’arrosage. Je me rappelle l’an dernier… les années se suivent mais ne se ressemblent vraiment pas. Comment font les plantes pour autant s’adapter à des climats si diverses ? Je suis perplexe. Enfin, je vous laisse découvrir les beautés du moments.

Honneur à mon iris à 4 sous acheté en solde chez Jardiland. Je ne connais pas son nom. Je n’aurais jamais acheté cette couleur si l’opportunité d’une bonne affaire ne m’avait poussée à le faire. Et au bout du compte, j’en suis très content. Il est si beau mon iris à 4 sous ! J’édite cet article car j’ai retrouvé l’identité du bel inconnu : Sultan Palace ! Ça pète, non ?

Sous un autre angle et toujours admirable.

Le rescapé qui n’en est plus vraiment un, tellement il a pris de l’ampleur. J’ai nommé Cornus kousa Etoile du Nord. Ses bractées sont bien déployées. Et sa silhouette commence à s’évaser. J’adore !

Où avais-je la tête ? Mon rhododendron decorum a fait ses fleurs et c’est tardivement que je vous le présente tel quel, dans l’état où il est. Il commence à être imposant. Il est donné pour 1.20 m en 10 ans…. hmmmm… il en a 7 et il fait déjà deux mètres.

La valériane blanche se plaît terriblement cette année. En voilà une qui aime le chaud et le sec.

Le mixed border s’anime doucement : les digitales et les géranium colorent le printemps. Le rosier « joie de vivre » a fait sa première fleur… si, si, regardez bien.

D’ailleurs c’est le début de la saison des roses, comme le prouve celui-ci, « Astronomia » tout en charme romantique.

Le bon gros rosier « grub an aachen » (« bonjour d’Aix la Chapelle » pour les non germanophones) imperturbable, fiable, jamais malade. Et dire que dans les livres spécialisés, il est délaissé au profit d’autres nouveautés. Si vous voulez un rosier buisson qui en impose… et sans soucis, dirigez votre choix sur lui. Il vous tend ses petits bras piquants. Il est de plus très remontant (il fait des fleurs toute la belle saison ;). Son seul défaut est de n’être pas très odorant.

Le rosier anglais David Austin « the last ascending » n’est pas en reste et commence lui aussi sa floraison. Encore un rosier fiable. Malheureusement en mauvaise compagnie : la touffe que vous voyez à gauche est un penstemon vermillon… Qu’est-ce qui m’a pris de marier un rouge vermillon avec un rose pêche ??!??

Le népéta népéte… elle est facile. Cette herbe à chat familièrement appelée ainsi parce que son odeur attirerait nos félidés domestiques, est une jolie alternative à la lavande en terrain lourd. Elle est aromatique elle aussi même si elle ne peut rivaliser avec l’odeur de la vrai lavande. Si vous prenez la peine de raser la touffe en juillet, elle fera une seconde floraison… pour ma part, j’aurais laisser aux nouveaux locataires le soin de s’en occuper.

Paeonia lactifolia « Bowl of beauty »

J’avais la prétention de faire une saison des pivoine 2, mais les semaines qui vont suivre ne me laisseront peut-être pas la possibilité de le faire. Alors, je prends les devants et vous montre la dernière née. il reste deux variétés différentes tardives à vous montrer si j’en ai le temps. Entre l’entrée dans les lieux des locataires et les vacances qui vont suivent, le blog risque fort de bailler aux entournures.

Passez un excellent week-end.

Balade au jardin

Le soleil brille avec constance (une copine à moi). Même si une bise d’est rafraichit l’air, on peut considérer que le printemps est beau. S’il n’y avait tant à faire, cela serait le temps du farniente. Mais Mère nature ne l’entends pas de cette oreille. La sève monte dans les plantes. Il n’empêche. Prenons le temps de nous balader au jardin quelques instants.

Enfin la vraie saison des iris
Et des rhododendrons. Pas beaucoup de fleurs sur les nouveaux venus. Je m’en inquièterais l’an prochain si récurrence…
Le lilas de Preston fait ses boutons. C’est un tardif car le lilas commun est déjà fané.
Les boutons de l’Azalée s’ouvrent. C’est une obtention américaine caduque et parfumée : Mount rainier
L’acer sango kaku prend ses aises
La viorne plicata Lanarth est plus belle d’année en année.

Quelques vues d’ensemble :

Je me suis amusé à faire quelques panoramiques. Cela influe néfastement et sur la perspective et sur la luminosité mais cela donne un autre point de vue (c’est le moment de le dire).

Bonne semaine à tous.