Et au début…

Cela commença durant l’hiver 2012. J’étais chez mes parents et dans une conversation informelle, je leur expliquais que je ne me voyais pas vieillir à Nantes. J’en ai marre de cette ville, de ce bruit et de cette pollution. Marre des embouteillages.

Alors que depuis quelques années, j’ai développé un désir de nature et de voir pousser ce que je plante. Nantes ne pourra jamais accueillir toutes mes idées horticoles. Et puis, il y a la mer (oui on appelle l’océan comme ca dans le coin). Je voulais m’en rapprocher.

En bref, je voulais m’expatrier de Nantes quand j’en aurais fini avec mes activités professionnelles et trouver un coin de campagne tranquille proche de la mer ou je pourrais couler de vieux jours paisibles.

Mon père a ce moment m’interrompt et me demande quand je comptais mettre mon projet à exécution. Je lui dit que mes crédits de la maison de Nantes allaient bientôt être remboursés et que d’ici deux ou trois ans, je pourrais envisager de m’endetter encore une fois avec délice !

Et il me fait au nom du couple cette proposition tout à fait étonnante : Ta mère et moi nous avons de l’argent de côté dont nous n’avons pas l’utilité, alors pourquoi attendre avant de t’engager dans ton projet ? Nous voulons te faire donation.

En entendant cela, je fus tout d’abord interdit comme si le temps se rétrécissait sans que je puisse rien y faire. Etre déposséder de son propre temps, cela déstabilise un peu tout de même. Et je ne pense pas avoir fêter cette proposition à sa juste valeur tant j’étais abasourdi.

Sans parler de l’angoisse crée par un vague projet qui de lointain prend corps presque sous mes yeux, en me demandant si c’est bien ce que je voulais réellement, je pensais à ma sœur que je ne voulais pas spolier.

Mes parents m’assurant du contraire, et après quelques démarches administratives, je me mis en recherche d’un terrain…

J’avais une idée précise de ce que je voulais : un grand terrain au calme, pas dans un lotissement mais pas trop isolé tout de même : quand on se fait vieux, on a parfois besoin d’un entourage…

Je suis allé voir quelques agences, et j’ai trouvé en la personne de Johan Le Bellec de l’agence AVIS Elven, un interlocuteur qui a saisi immédiatement toutes les particularités de ma recherche.

Il ne m’a fallu pas plus de trois visites pour trouver grâce à lui mon petit paradis… Je vous laisse en juger par vous-même… 😉

 

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