Le parc de la Roseraie au printemps

Mes jambes m’ont emporté il y a quelques jours de cela dans un parc que je vous ai déjà montré durant l’automne. Autre saison, autres raisons de s’émerveiller. Le temps des roses n’est pas encore là. Les jeunes feuilles des arbres et arbustes, pas encore éclipsés par ces belles d’un jour, n’en sont que plus beaux.

Les érables, bien sûr. Leur teint frais, varie du vert tendre au rouge violacé et leur forme ondule sous le vent.

Le vieux cornouiller controversa variegata est près à fleurir.

L’olme de Chine concentre tous les regards sur lui.

Plus modestement, un lilas oblata gracile fleurit dans un sous-bois.

Une spirée prunifolia lourde de fleurs, arque ses branches.

Beaucoup de petits arbustes animent les massifs, tel ce Corokia.

Ou encore ce Deutzia Cherry Blossom

Le Plumbago de Willmott est encore en feuilles… Mais quelles feuilles !

Un parent de Diosma, le Coleonema.

Les vivaces et les bulbes ne sont pas en reste. Regardez ce glaïeul commun. N’est-il pas plus gracieux que les variétés horticoles dont les têtes si lourdes s’affaissent au moindre coup de vent ?

Une belle touffe de libertia ixioide.

L’œillet des Chartreux.

Les rosiers botaniques, toujours les premiers à fleurir.

Rosa rubiginosa ou églantier.

Rosa sericea Pteracantha. Remarquez les épines si particulièrement décoratives… et redoutables.

L’opulence de la pivoine suffruticosa Andrews.

Une jolie association d’allium triquetum et de scille du Pérou (non Alain, je ne me moque pas).

Deux curiosités qui n’ont rien à voir. D’abord du trèfle d’eau qui semble planer sur l’onde.

Et du Muehlenbeckia complexa mené sur une arche pour un effet waouh !

Un petit zoom sur les délicates feuilles de cette plante.

Largement plus beau qu’un buis !

Enfin les écorces des Lagerstroemias

Et un au revoir du marronnier à fleurs rouges.

Et à bientôt !

Le parc de Procé

Je voulais vous faire découvrir ce parc à deux pas de chez moi. Voici le lien « officiel » si vous voulez vous y rendre.

Pour faire simple, voilà le plan que j’ai « piqué » sur le site afin de mieux comprendre :

C’est un triangle qui abrite en son creux un petit lac alimenté par un ruisseau : la Chézine.

J’y arrive par le val de Chézine, une veine verte qui s’étend de la campagne vers le centre de la ville.

C’est un espace vert assez sauvage avec deux grandes allées de part et d’autre. On peut les parcourir sur plusieurs kilomètres.

La tempête début mars a laissé des traces.

Juste avant d’arriver au parc, l’on traverse une futaie d’ifs majestueux.

On passe sous un pont de brique et l’on arrive par une des nombreuses entrées du parc.

Il y a là de nombreuses azalées, des acers, et des essences rares. Je vous laisse les découvrir en espérant vous faire aimer ce parc comme je l’aime.

Bon visionnage.

Quelques photos d’acer pour finir la balade.

De l’autre côté :

Notez le travail sur le tronc…

Un camellia Tsaii… qu’il est beau !

J’espère que cette balade vous a plut autant qu’à moi.

Bon week-end.

Les camellias du Jardin des Plantes de Nantes

Qu’est-ce qui m’a pris d’aller au jardin des plantes un dimanche matin ? Nul ne saura jamais le dire.

Sans doute que, ce jardin réputé pour ses camellias, ses magnolias, et ses plantes exotiques, m’avaient tiré par la manche. Eh, Philippe, c’est le moment des camellias en fleur, et si on allait y jeter un coup d’œil ? Aussitôt dit, Aussitôt fait !

Je n’avais pas un grand amour des camellias, surtout des plus communs, je veux parler des japonica. Je leur trouve de nombreux défauts : port raide et dégingandé, fleurs qui rouillent dès qu’il pleut ou qu’il gèle. Attention ! ce sont des plantes sévères, et tristes. Comme au garde-à-vous, ou gelées sur place. Bref, vous aurez compris tout ce que je leur reprochais.

Et si vous n’avez pas compris….

Rendez-vous, vous êtes cernés ! Les magnolias tels des plantons de la circulation surveillent les camellia taillés au cordeau. Le premier qui bouge a perdu !
Et c’est interminable…

Et puis, je suis allé au domaine de Trévarez il y a quelques années. Et je me suis laissé séduire par la dentelle complexe de leur floraison et leur santé bien plus résiliente que celle des rhododendrons. Et aussi par des variétés que je ne connaissais pas et qui n’avaient pas tous ces défauts : botaniques à port souple ou retombant, à fleurs simples « auto-nettoyant » (cela peut faire peur mais n’indique qu’une propension à la fleur de tomber avant qu’elle ne fane) . D’un coup, je leur ai trouvé plus de qualités que de défauts : persistantes, fleurissant au cœur de l’hiver, résistantes et pour certaines même, et n’en déplaise à Alexandre Dumas, parfumées.

En voici quelques exemples significatifs que j’ai pris en flagrant délit de beauté :

Camellia Fragrant pink
Camellia Grijsii Hanse
Camellia Madame Picouline
Camellia man size
Camellia Yuhsienensis
Camellia Rosaeflora Cascade

Celui-là est à acquérir en priorité dans mon jardin. Je ne lui trouve que des qualités !

Pour ceux qui doutaient encore que les camellia sont formidables. Vous en buvez ! Si vous ne me croyez toujours pas, en voici la preuve :

Il y aussi quelques déceptions : après avoir été à quatre pattes sous un pied de camellia imposant pour connaître son nom :

Voici ce qu’on y trouve :

La bonne blague hein ?

Il n’empêche, malgré, les horreurs accumulées au fil des années : mobilier urbain « moderne », immondices architecturales qui se construisent autour, « trucs » à bobo (garage à vélos et tutti quanti), statues horribles pour enfant à travers les bassins, ou encore rocailles « tendances » à graminées qui dénaturent le jardin… ouf, je crois n’avoir rien oublié, ah si, les serres abandonnées à elles mêmes (et ça, c’est un scandale, elles sont sublimes !)… J’ai passé un bon moment. Mais, ce n’était pas simple de cadrer les photos pour exclure tous ces parasites visuels. Je vous laisse en juger avec quelques plans d’ensemble.

Une vue générale de la partie des plantes médicinales (encore un truc à bobos).
Un hamamélis en fleurs. Voilà pourquoi je les déteste : Même en fleur, ils sont d’une tristesse !

Et pour finir, une curiosité : un cerisier à fruits verts.

Melia azedarach (un petit côté « Dune » pour ceux qui connaissent 😉

Un petit zoom et s’en va !

Bonne semaine à tous !

Le château de Bois Cornillé

Toujours dans le cadre des visites « d’Arrosoir & sécateurs », voilà le deuxième lieu visité au Val d’Izé (jolie bourgade avec une église remarquable). Je ne serais pas tendre ni trop bienveillant, je le crains sur le compte-rendu de cette visite : le barbu s’est barbé.

En effet, en dehors d’une présentation interminable et verbeuse de la propriétaire, de l’histoire du château et des aménagements successifs qu’ont subis et la structure du bâtiment et les jardins, rien n’a pu me distraire. Au début, il s’agissait vraisemblablement d’une tour de garde érigée au XIIe siècle et transformée au XVe en un petit manoir breton. Au XIXe sicèle, les ambitions de grandeurs des acheteurs ont transformées la bâtisse en disneyland (je reprends le terme bien trouvé de la propriétaire). Des clochetons aux machicoulis, rien ne semble vrai dans cette invraisemblable fantaisie de pierres.

On dirait presque une maison que se font construire les milliardaires américains en quête d’honorabilité 🙂 ! La propriétaire n’échappait pas non plus au folklore avec son petit accent « Valérie Lemercier » dans « Les visiteurs ».

Une curiosité cependant : L’aile droite de la bâtisse recèle une serre froide où pousse un lierre et quelques autres végétaux. Au creux, se niche une fontaine qui n’est pas sans rapeller les créations du célèbre jardinier des buttes chaumonts, Adolphe Alfand. Correspondance de date…

Sans en demander l’autorisation, j’ai pris une photo du salon de musique, gourmandé par l’occupante des lieux. Il n’a rien de bien particulier mais je ne voulais pas qu’il m’en coûte sans vous en faire profiter, vous aussi 😉 !

Chopin aurait joué quelques notes sur ce piano…

L’attrait principal des jardins se situe dans la transformation de la campagne aux alentours du « château », afin d’adhérer aux canons romantiques de l’époque. Les frères Denis et Eugène Bühler, jardiniers-paysagistes fort connus en ces temps, contribuèrent à aménager les paysages à l’anglaise, à la façon bucolique que peignait John Constable.

Quelques exemples, préservés des avanies des temps actuels, ci dessous :

Bien hélas, les propriétaires actuels n’ayant pas la fibre esthétique de cette époque, ont malheureusement peu respectés les choix antérieurs. Notre oratrice du jour parlant même de plates-bandes pour désigner les massifs. C’est tout dire…

Voilà le résultat :

Peu de plantes rares. De fait, pas de plantes du tout. Une déception donc. Mais qui ne me décourage pas à découvrir de nouveaux futurs jardins.

Le jardin des Gobitières

Hier dans le cadre des visites de jardin organisées par Alain du site « Arrosoirs & sécateurs », je suis allé visiter en Ile-et-Vilaine, près de Rennes, le jardin des Gobitières, créé par Serge Rigoin. Ce médecin généraliste à la retraite a aménagé un jardin d’un hectare orienté nord-sud en pente douce orientée nord. L’entrée se fait par une grande allée qui conduit à la maison. Le jardin se situe principalement à l’arrière. Sa structure trahit immédiatement la formation scientifique de son créateur. Ici, pas de plan complexe, ni même de courbes gracieuses. Quelques aménagements agrémentent et adoucissent le lieu. L’intérêt est ailleurs. Devrait être ailleurs devrais-je dire. Car Alain dépité a constaté qu’il ne trouvait pas ce qu’il était venu chercher : le flamboiement des feuilles d’automne des espèces rares que Serge a collectionnées tout au long de sa vie. Mais l’automne n’est pas au rendez-vous. 20° C à 7 heures du matin avant-hier et un soleil qui n’en finit pas d’illuminer les journées. L’été fait des prolongations.

Il faudra nous « contenter » du foisonnement botanique du jardin. De longues plates-bandes qui convergent toutes vers le fond du jardin où se trouve une mare. Toute une collection que l’on feuillette comme on le ferait d’un catalogue vivant. Des magnolias, des cornus, des catalpas, des érables. Je n’égrènerais pas cette longue liste car n’en connaissant pas le quart de la moitié, j’ometterais le meilleur. Je vous laisse juge de cette richesse végétale qui était à notre portée, par ces illustrations significatives.

Haut du jardin. Les plates-bandes tirées au cordeau de Serge.

Une des rares courbes, donc remarquable 😉 !

Plus on avance dans le jardin, plus les allées se resserrent. Les plantes serrées les unes contre les autres, offrent rarement beaucoup de lumière.

Parfois, une clairière est aménagée. Mais très vite, les plantes s’entremêlent de plus belle.

Au grand dame de Madame Monique, l’épouse de Serge qui aime les roses mais qui ne peut les apprécier dans cette atmosphère confinée.

Une akébia étouffe un cornus et forme un parapluie à des mannequins disséminés ca et là par Monique (n’appréciant que peu les décors de jardin, je n’ai pas pris la peine d’en photographier un). Elle a une âme d’artiste même si elle s’en défend. Serge, lui est un pur collectionneur, resté très modeste. Et pourtant sa collection en ferait rougir plus d’un. C’est d’ailleurs le petit reproche qu’on pourrait lui faire : certaines plantes mériteraient plus de mise en scène pour les mettre en valeur. Mais la place est comptée pour accueillir toutes ces nombreuses raretés.

Tel cet Orexa variegata japonica :

Serge, de dos car je ne lui pas demandé la permission de lui « tirer le portrait », présentant un mélèze.

Une partie du jardin n’a pas résisté (comme trop souvent) à la tentation de la « japonisation ». Je cherchais le « caniche ». Je l’ai trouvé !

Fort heureusement, l’intermède est de courte durée.

Typiquement, voilà un exemple du trait de caractère du jardinier : la collectionnite aigüe ;). Ici, les écorces remarquables.

Et voilà comment, je préfère voir les mêmes choses, un peu plus loin dans le jardin.

Mais pour cela, il faut de l’espace…

La partie sous-bois plus sauvage à l’ombre des chênes ne manque pas de poésie avec les cyclamens tout en fleur.

Et pour « terminer », car je pense qu’on pourrait rester quelques heures supplémentaires pour découvrir tous ces trésors accumulés, voilà la mare au fond du jardin.

J’ai eu cette chance de visiter ce jardin privé. Merci Alain. Et merci Serge et Monique !

Le parc de la roseraie à l’automne

Je vous l’avais promis, je suis retourné au parc de la Roseraie, à l’occasion de la remontée de roses. Je n’ai pas été déçu car grâce à la météo clémente, les roses étaient au rendez-vous.

Avant tout, ce parc est intéressant pas seulement pour ses roses mais aussi, parce qu’il a une variété de plantes et d’ambiances très diverses. Je vais tenter de vous le montrer.

A l’entrée, une très jolie pancarte est une invitation à la visite (je plaisante).

Je tourne sur la gauche pour faire le tour du parc. Je terminerais par la roseraie.

Je suis la rive de l’étang inséré dans l’écrin de verdure. Les fruits des magnolias ont rougi durant l’été.

Leurs belles grappes rouges contrastent superbement sur leur feuillage.

Le métronome fleuri d’un ballet d’anémones rythme la berge.

Sur la droite, des pièces d’eau sont aménagées. Certaines avec des cascades qui emplissent l’air de notes de cristal.

Les clairières ainsi formées, sont autant d’opportunités de changer la nature du domaine. Ainsi, celle-ci fait l’aubaine de plantes à l’aspect exotique.

Les colocasias et les fougères arborescentes se mêlent au gingembre et au bananier.

Plus avant, une bambouseraie campe majestueusement les pieds dans l’eau.

Une autre pièce d’eau plus classique avec une jolie cascade.

De l’autre côté, l’étang se resserre, devient un ruisseau, et l’eau se réveille à la vie.

Encore plus loin, des structures formelles jouent avec l’élément liquide.

Le jardin se japonise.

Pour mon plus grand malheur… car je n’aime pas la taille en nuages.

A-t-on idée de raser une plante ainsi qu’un caniche et lui faire subir une telle humiliation ?

Une dernière pièce d’eau avant d’arriver au bord de la rivière Erdre.

En suivant la berge, le jardin prend une pose plus naturelle. Les dédales pierreux sont des promesses de randonnée et plusieurs kilomètres de sentiers sont aménagés en dehors du périmètre du parc pour cela.

Cette parenthèse passée, la main de l’homme reprend le tracé du parc. Une nouvelle pièce d’eau nous accueille.

Un superbe pin à écorce rouge et aux aiguilles bleues concentre toute l’attention sur lui.

Puis, l’on arrive en surplomb de la rivière, au clos des roses parfumées…

C’est un clos clôt (Alexandrie, Alexandra) … C’est ballot pour humer des roses inaccessibles !

Nous arrivons à la fin du parc. Il est temps de rebrousser chemin pour aller visiter la roseraie, qui se situe en hauteur.

La structure en est simple. De grandes étendues herbées encerclent des îlots de rosiers.

Ces îlots possèdent ou non une structure qui les font ressembler à de petits chapiteaux. Ils permettent aux rosiers grimpant de remplir l’espace autour de nombreuses vivaces et forment des tableaux vivants très changeant.

Un bassin minimaliste domine la rivière.

J’ai pu faire quelques trouvailles. Voici la rose Chimo :

Très pleine, pâlissant en vieillissant ce qui donne ce camaïeux magique. Elle sent très bon.

Celle-ci se cachait. C’est un petit rosier : purple eden.

Un beau buisson joyeux… et bien remontant : Cynthia Westcott.

Le romantique Eglantyne.

Une rose dont le parfum justifie pleinement son nom : Anisade. Tout à fait surprenant !

Enfin, ce beau rosier buisson aux couleurs changeantes des fleurs. Happy dance. Un hybride de Mutabilis ?

Nous arrivons à la fin de la balade. J’espère qu’elle vous a plût. J’ai été très étonné de l’abondance des floraisons pour la saison.

Bonne fin de semaine à tous.

Le parc de la Touche-Trébry

Deuxième visite de jardins dans le cadre Arrosoirs et sécateurs. M. Brendel, allemand de nationalité a acquis ce château « renaissance » il y a quinze ans environ. Il a aménagé l’endroit qui était abandonné. Tant au niveau de l’intérieur du château qui était vide lors de l’achat, que des extérieurs.

On y entre par cette porte où l’on peut encore voir les restes du pont levis et des douves qui indiquent bien la fonction défensive initialement dévolue aux bâtiments.

De l’autre côté.
La cour intérieure
La partie habitée par le propriétaire.
Un bonzaï dans la cour. La seule aide de M. Brendel est sa compagne asiatique. Sa spécialité peut-être ?

M.Brendel nous a d’abord fait visiter les pièces d’apparat du rez de chaussée et du premier. Il a chiné aux quatre coins de l’Europe, des meubles pour donner de la vie aux pièces. Deux exemples qui m’ont plût.

Un vaisselier baroque hollandais du XIXème (je dirais)
Jolie vitrine de la même époque (?) avec une mignardise.
Des fenêtres du premier, on peut apercevoir les jardins.

Puis il nous a fait découvrir les jardins non sans nous avoir préalablement prévenu de la panne de sa tondeuse. M’est avis qu’il n’y avait pas que la tondeuse qui était en panne : M. Brendel a de très bonnes idées de conception, et très certainement une âme d’artiste. Mais il lui manque la pugnacité du jardinier qui remet tous les jours son ouvrage sur le métier. D’autant qu’il a de grandes prétentions jardinières. Comptons plutôt : un jardin exotique (que j’appellerais plutôt une jungle), un jardin romantique, un jardin anglais et deux jardins à thème : or et argent. Les jardins manquent tellement d’entretien qu’ils ne sont pas présentables. Seul le jardin exotique est correctement entretenu.

Voyons plutôt :

et un sciadopitys verticillata…. largement plus grand que le mien ! Patience…

Le travail des ombres et des lumières sur les matières… M. Brendel a fait de belles trouvailles.

Nous traversons un pont pour aller visiter les autres jardins. Nous ?

Voilà la troupe !

Maintenant, le moins positif parce que le jardin romantique ne peut souffrir la moindre négligence. Tout doit être au carré. Et là…

J’ai fait mon possible pour cacher les imperfections. Mais là…

Ensuite, la visite se poursuit dans un jardin anglais informel avec de belles perspectives.

Une incongruité qui doit prendre tout son sens quand les prunus sont en fleur.

Il y a des petits coins d’intimité qui ont beaucoup de charme.

L’allée des rhododendrons. Il faudrait venir début mai pour voir ce que cela donne.
Un des deux jardins à thème : le jardin d’or

Le jardin d’argent n’était absolument pas photographiable.

Pour conclure, ce jardin aurait besoin de quelques bons bras bien musclés pour retrouver « tout son potentiel ». Même ainsi, c’était quand même une balade agréable.

Le jardin de la Peignie

Je suis depuis peu membre d’une joyeuse compagnie qui a pour nom « arrosoirs et sécateurs » dont une de ses activités est de visiter des jardins qui ne sont pas ouverts au public lambda. J’ai fait ma première visite de jardin avec eux hier au jardin de la Peignie dont vous retrouverez l’historique sur cette page.

Christiane n’étant plus, C’est Dominique Collet qui se charge d’entretenir la roseraie ainsi que le jardin. Cela se ressent nettement au niveau de l’entretien même si elle dit « qu’il faut laisser faire la nature ». Mais hélas, la nature ne pourvoit pas à tout et les chemins sont presque obstrués ce qui gêne considérablement la visite du jardin. Pour la roseraie, elle laisse ses rosiers « vivre leur vie ». Seuls les plus costauds survivent sans eau, sans engrais et presque sans taille. Cette école « à la dure » permet de voir de visu ceux qui sont vraiment fiables.

Mon coup de coeur : Othello. Un rosier anglais (qu’elle a un peu en mépris car ce sont des rosiers modernes donc trop fragiles à son goût). Cependant, il se comporte beaucoup mieux que certaines roses anciennes.

Des fleurs énormes entre framboise et reflet orangé, un bon parfum, remontant bien sûr… et une santé de fer. Et hop dans mon cabas dès que je peux.

C’était aussi l’occasion de confirmer mon interêt pour des plantes que je n’avais vu qu’en photo mais qui m’avaient tapé dans l’oeil. Voilà « Souvenir de Trélazé » présenté comme » fleur de pivoine » à cause de ses étamines proéminentes. C’est un rugosa donc plein de qualités. Encore un costaud qui sent bon.

Dans un style bien différent, et non remontant mais tellement de charme pour cette miniature.

Rosa Nozomi

Je n’ai pas voulu le dire à Alain (l’organisateur de notre sortie Arrosoirs et sécateurs) mais j’ai pris plus de plaisir à me balader dans le jardin. Il n’a pour rien d’extraordinaire. Son dessin est très simple. Mais j’aime les jardins champêtres et il y avait de beaux cournouillers.

Un joli mélange catalpa-cournouiller.

Un joli robinier (?) et le chien de la maison à ses pieds.
Une haie improbable d’ifs qui n’ouvre sur rien mais ce non-sens m’a plût.

Bref, un moment sympa à découvrir mes nouveaux compagnons de route et une hôtesse gentille comme tout. Un peu débordée par l’ampleur de la tâche qu’elle effectue maintenant seule.

Le parc de la Roseraie au printemps

Je passais par là et il m’est venu l’idée de faire quelques photographies du parc de la Roseraie (à Nantes). Un temps parfait pour la prise de photos : un ciel gris clair. Les magnolias avaient presque tous défleuris et les rhododendrons attendaient de le faire. Il n’empêche que ce parc est beau avec ou sans fleurs. Quelques brassées d’azalées et de parterres de bulbes ont fait mon bonheur. Je vous laisse découvrir.

L’entrée du parc
Quand on emprunte le chemin sur la gauche
Le parc est partagé inégalement par un lac qui débouche sur la rivière Erdre.
un mixed border plein de fraicheur printanière
Un peu plus loin au cœur du parc
Dans la partie haute, près de la roseraie.
Dans la roseraie : il est trop tôt pour les roses mais pas pour les viornes ni la glycine.
En parlant de viorne, voilà ce que donnera la mienne si les cieux lui sont favorables.
J’aime ce côté jardin anglais avec ces massifs de roses et de vivaces. Le tout respire une atmosphère champêtre.
Un des nombreux marronniers en fleur.
Une invitation à aller plus loin… malheureusement, le temps pressait et je ne suis pas allé jusqu’à la rivière. Une autre fois…

Bon week-end du 1er mai.