On ne chôme pas

Le jardinier et la nature sont à fond. Les prochains jours seront une explosion de couleurs et de texture. Les massifs s’étoffent déjà et prennent l’allure des jours d’été.

Voici quelques photos « prises sur le vif » hier.

Les hostas Sum and Substance en premier plan deviennent gigantesques ! Elles résistent mieux que les autres à l’appétit des « baveux ».

Un petit zoom sur le thalictrum aquilegifolium, vaporeux, si beau et si éphémère.

Il s’est ressemé non loin de là.

Ah oui ! l’iris total recall se révèle être un tel bel iris.

J’ai travaillé d’arrache pied (pas de problème, j’utilise mes mains 😉 au désherbage hier. C’est surtout le devant du jardin qui fut l’objet de toutes mes attentions.

Ce massif Indigotier et le Wild cat qui étaient tous deux dans un état épouvantable.

Sinon, les locataires font ce qu’ils peuvent pour redonner un aspect correct à leur partie du jardin. Il est dommage que ce la soit l’appât du gain qui les motive plutôt que le plaisir de jardiner (une caution est en jeu). Enfin… Si ce n’était pas pitoyable cela serait comique.

Bonne fin de semaine à tous.

Les fleurs du moment

Sur la route du printemps, les bas-côtés fleurissent.

Une des premières fleurs des grands iris.

Son nom, toujours inconnu est perdu dans les méandres de ma mémoire. Tout en arrière-plan, Les iris English cottage vont (enfin) fleurir après deux années de néant. Comme quoi, la patience parfois…

Un autre qui aura pris du temps à fleurir c’est Total recall (un clin d’oeil à Schwarzy). Il y a deux ans, nada. L’an dernier, la hampe florale s’était faite mangée à la base. Cette année, je croise les doigts, il va nous gratifier de fleurs.

Ces deux derniers, Total recall et English cottage sont remontants (cela ne veut pas dire qu’ils pratiquent la varappe mais qu’ils refleurissent en fin d’été… enfin si les conditions météo sont favorables).

La fleur du magnolia Sieboldi semble bien s’ouvrir… J’ai hâte de voir cela.

Ma première rose, c’est un Austin Darcey Bussel.

Ce n’est pas la plus belle car elle a subit quelques petits matins pas bien chauds. Les prochains boutons sont plus prometteurs.

La véronique du Caucase est en fleur depuis plus d’un mois et même si elle n’est pas très spectaculaire, sa beauté de fleur sauvage toute simple, ne laisse pas indifférent.

Pour finir, la viorne Lanarth toujours aussi belle. Toujours plus grande chaque année.

Pas de muguet au jardin mais cela ne m’empêchera pas de vous souhaiter un bon 1er mai !

Le massif Amistad

C’est le dernier massif que j’ai créé à la va-vite en septembre dernier avec les vivaces que j’ai acquises chez Lepage. Eh bien, il me donne du fil à retordre comme tout nouveau massif et sans doute un peu plus. Car le temps que les plantes s’installent, les vides sont pris d’assaut par la mauvaise herbe. Et à cet endroit chaud et ensoleillé, elles progressent très vite. J’ai désherbé mi février ce massif avant de partir dans le sud et voilà que j’ai été obligé de le refaire intégralement hier. Trois heures de boulot. Habituellement, j’aime çà. Mais en plein soleil, même s’il n’est pas trop chaud et au petit matin avec tout un tas de « cochonneries » difficiles à attraper, cela m’a saoulé. Bon, j’ai fini de ronchonner.

Alors même si ce n’est pas très photogénique, cela valait bien une photo. Et puis cela sera intéressant de suivre l’évolution durant l’été. Les sauges officinales que l’on peut voir à droite ont été semées voilà deux ans et elles vont fleurir pour la première fois.

Il ne fait qu’environ deux mètre cinquante de diamètre… Amistad, Amistad, faut le dire vite !

A part ça, rien de bien palpitant à se mettre sous les yeux. La saison des iris germanica commence tout juste (ainsi que les pivoines). Il y aura à voir bientôt.

Bonne fin de semaine.

Deux mois !

Eh oui ! Dans deux mois, je récupère ma maison sérentaise. Tout va si vite. Les locataires font ce qu’ils peuvent pour donner une figure moins lamentable à leur partie du jardin… Hmmm c’est peine perdue. Tout sera à reprendre.

Il va me falloir trois paires de bras pour déménager. Appel à toutes les bonnes volontés 😉 !

Dans le même état d’esprit, la végétation galope. La bonne et la moins bonne. Aussi, c’était séance de désherbage hier. Je me suis attaqué aux massifs Imogène et Quercifolia (pour les petits nouveaux sur le blog, je leur ai donné un nom pour mieux se repérer : voir la rubrique « le jardin/plan général »).

Voilà le travail effectué ce jour :

Je ne me suis pas arrêté là et j’ai continué par les massifs Amélanchier et Annapurna.

A ce sujet, l’Hydrangea runaway bride se révèle être une belle déception : le deuxième pied est mort cet hiver sans raison apparente. Il ne me reste plus qu’un pied. Ces nouveaux hybrides ne tiennent pas la route.

Bon, je ne vais pas être hypocrite. Cela m’arrangerait presque : j’ai déjà trouvé un remplaçant lors de ma visite à la fête des plantes de Pommorio.

L’hiver et ce début de printemps humide ont profité étonnamment aux iris qui promettent beaucoup… et aussi aux limaces qui grignotent allègrement les hostas.

Ma fleur fétiche, l’arum, fait ses fleurs.

J’adore ces cornets de glace.

Je suis très content du résultat de la tiarelle « Sugar and Spice », disséminée ça et là dans le massif. J’en ai d’ailleurs oublié un pied au fond du jardin qui rejoindra les autres bientôt.

Contrairement aux deux dernières années, le thalictrum Elin sera splendide cette année.

Le pied mère qui a plusieurs années sous le sapin.

Et celui que j’ai acheté voilà un peu plus d’un an à la fête des plantes d’Andel.

La texture, le port et la couleur de cette plante sont exceptionnels. Mais elle aime l’eau… passionnément.

La véronique s’affaisse pour les mêmes raisons que le thalictrum exulte.

Cette couleur bleu pâle assez mal mise en valeur par la photo, je vous l’accorde volontiers, est sublime et empreinte d’une délicatesse infinie.

La viorne Lanarth est dans les starting blocks et va offrir sa généreuse floraison très prochainement.

Elle monte plutôt qu’elle ne s’élargit. C ‘est une costaude qui devrait faire 4 mètres de large pour trois de haut à taille adulte. Elle est à un peu plus de la moitié de sa taille finale.

Pour finir un plan large d’une partie du jardin :

Bon week-end à vous tous !

Au fil du temps

Le printemps est bien installé. Il y a même un avant-goût d’été avec ces températures qui s’envolent. Il est prévu un refroidissement dès demain. Cela aura été de courte durée. Il n’empêche que le soleil et la chaleur a bien été au rendrez-vous ce week-end.

Les plantes réagissent rapidement à cette situation et les rhododendrons s »épanouissent largement aux rayons du soleil.

Le rhododendron XXL est magnifique. La couleur framboise de ses fleurs s’estompent avec le temps et elles deviennent franchement bicolore ensuite.

Le Cunnigham’s white n’est pas en reste. il est plus commun et moins flamboyant mais il a une santé de fer. Et avec les difficultés que j’ai avec les rhododendrons, je lui en sais gré.

C’est aussi le temps des cerisiers en fleur.

Quant à l’ériostémon, il n’en finit pas de fleurir depuis deux mois plein déjà.

C’est vraiment un chouette arbuste.

Quelle ne fut pas ma surprise quand j’ai vu sur le magnolia sieboldi, quelque chose de bizarre.

Approchons-nous !

Eh oui, ce sont bien des boutons à fleur ! Iront-ils jusqu’à leur terme ? Je ne suis pas optimiste à ce point là mais c’est déjà remarquable qu’il ait cette velléité de fleurir si jeune.

J’ai regroupé deux plantes un peu « bizarre » ensemble. D’aucun appelait cela, le musée des horreurs. N’est-ce pas Alain ? 😉 Moi j’aime bien.

Un podophyllum spotty dotty et un Syneilesis palmata. Et en plus, si tout va bien, ils vont s’étendre. Non mais, c’est pas vrai ? De là à ce qu’ils nous fassent des petits ensemble 🙂 !

En tout cas, la tiarelle que j’ai éclatée cet hiver, a bien repris. Cela me fait un joli tapis.

En voilà une que je suis très content de voir refleurir. Je l’avais planté à la hâte en septembre dernier sans étiqueter précisément l’endroit et j’ai eu très peur de l’avoir piétiné et tué. mais non, L’uvularia pallida est indemne.

Elle aussi devrait s’étendre… trèèèès lentement.

L’amélanchier termine sa floraison. Je trouve que sa structure embellit avec l’âge.

Pour finir, quelques vues d’ensemble.

Je vous ai pas dit ? Mes locataires m’ont donné leur congés. Je récupère ma maison fin juin. Houba, Houba ! Il va y avoir un sacré boulot pour remettre leur partie du jardin en état.

Bonne semaine à tous.

Youpi ! C’est le printemps !

Il faut vraiment s’en persuader, rapport à la météo un peu capricieuse mais les faits sont là : nous avons dépassé l’équinoxe de printemps il y a bientôt une semaine. Avez-vous observé le vent des rameaux, dimanche dernier ? Si je dis cela, c’est que, parait-il c’est le vent dominant de l’année. Ici, en région Bretagne, il était nord-nord-ouest. Autant dire, que si les prévisions se révèlent exactes, nous nous préparons à un été humide et frais, bref, osons le mot : pourri !

Le petit jardinier égoïste qui sommeille en moi est ravi… mais chut pour les vacanciers.

J’ai donc commencé par du broyage qui m’attendait depuis quelques mois. Les tempêtes avaient accumulé tout un gentil tas de branches qui étaient stockées dans le bûcher. Glouton le broyeur, n’en a fait qu’une bouchée. Enfin disons qu’il a eu les yeux plus gros que le ventre et qu’une branche s’est coincée entre ses dent et il m’a fallu l’en extraire à la scie. Mais à part cela, il a été rassasié. Et le broyat aussitôt fait, a été étalé au pied des rhododendrons (presque en fleurs) et des camellias (qui le sont). Explication de texte par l’image :

Tout d’abord, les plus « flashys », les deux camellia spring festival sont bien florifères. Mais ouille, le rose layette, ca ne va pas avec tout…

Le camellia Tsaii, lui fait dans la nuance. C’est tout juste si l’on remarque ses fleurs graciles. Sauf, que cet élégant camellia au port retombant, fera 4 mètres à taille adulte. Je vous prie de croire qu’il sera beaucoup plus voyant que les deux autres, malgré leur couleur…

Les « rhodos » eux sont dans les starting-block. un coup de chaud, et hop, les voilà bientôt en fleur.

Le magnifique rhododendron XXL. J’ai hâte de voir sa floraison bicolore.

Les clochettes du rhododendron Williamsianum sont prêtes à s’ouvrir.

L’amandier de Chine termine sa floraison pour sa part.

Et le prunus Kojo No Mai est à son apogée.

Quelle élégance et quel raffinement a cette plante ! Elle passe tellement incognito le reste de l’année. Mais à cette époque, elle est irréelle, tout juste sortie d’une estampe japonaise.

En voilà un qui ne passe pas inaperçu. Ni au printemps. Ni en été. Ni même à l’automne. J’ai nommé Acer Orange dream.

La verticilliose progresse… J’ai essayé un nouveau traitement à base de bouillie bordelaise cette année. A voir ce que cela donne.

Acer Sango kaku est moins atteint. J’ai fait un zoom sur ses nouvelles branches rouges, caractéristique évidente de cette variété.

Quant à Acer Butterfly, et ses couleurs crevettes qui se confondraient presque avec le sol, il progresse lentement mais sûrement, indemne de maladie.

Il ira loin, ce petit.

Enfin en fleur… Quelle beauté cette iris japonica et cet irisation du jaune au mauve de la pétale. Je craque !

Pour finir, j’ai tondu… ras car je n’aurais pas le temps d’y retourner cette semaine.

Quand je dis ras, c’est ras !

Bon, il faut varier les plaisirs : ce dimanche, ce n’était pas la fête à la sardine. Non, non. Mais la fête des jonquilles à Saint-Etienne de Montluc.

Merci à Florence et à Christian de me l’avoir fait découvrir.

Bonne semaine et à bientôt !

Le printemps approche

Février, mois des contrastes. Il peut faire très froid. Il peut aussi faire doux et donner un avant-goût de printemps. C’est ce second choix que la météo clémente du jour a fait. Le soleil dorait les narcisses qui éclosent et mettent de la couleur et de la joie au jardin.

Ce sont les narcisses que l’ancienne propriétaire du terrain avait plantées et qui se sont très bien naturalisées. Je les dissémine dans tous les massifs et cela leur fait beaucoup de bien car elles s’étendent chaque année un peu plus au fur et à mesure que j’éclate les touffes.

Le soleil chauffait l’atmosphère et de part en part, les bourgeons des arbustes commencent à éclater. A ce petit jeu, les acer (érables) sont bien placés. Je les ai traité à la bouillie bordelaise car j’ai lu que ce remède avait le pouvoir de guérir de la verticilliose. Je fais le test puisque j’en avais de trop (j’ai aussi traité les fruitiers), .

Ce matin, j’ai mis un tuteur à un pittosporum qui avait souffert des tempêtes de l’hiver et qui se vautrait depuis déjà quinze jour à terre. Puis, j’ai désherbé le massif Amistad qui en avait bien besoin. Ce qui a pris la majeure partie de mon temps. Le gel de janvier n’a que modérément abîmé les jeunes plants.

J’ai aussi planté quatre pieds de Sisyrinchium dans le massif Wild Cat et passé un coup de désherbant sur l’allée.

Je compte retourner deux jours la semaine prochaine pour enfin planter le talus. Et peut-être avoir la chance d’un sol plus sec pour tondre (l’espoir fait vivre). Il y a du boulot !

Bon week-end à tous.

Morne plaine

Il ne reste que trois jours chrono pour souhaiter ses vœux. Je suis dans les temps. Alors à tous, une excellente année 2024 !

Janvier est le mois de la désolation au jardin. La nature est au repos et les très rares floraisons n’égayent pas beaucoup l’ambiance hivernale.

C’est pourtant un moment important de jardinage car s’il ne gèle pas (geler en Bretagne est un concept abstrait), c’est un bon mois pour planter. j’ai donc profité de la période pour continuer le massif Wild Cat en y plantant en son centre le magnolia qui lui a donné son nom.

Puis j’y ai ajouté le cedrus deodara Feelin’ blue à son pied (enfin à deux bon mètres quand même !), ainsi que les pivoines que j’avais récupéré du jardin de ma mère, et qui se morfondaient dans un coin trop ombragé pour elles. J’ai pu constaté que la terre apportée à cet endroit n’est pas aussi bonne que je l’aurais escompté : elle est lourde et argileuse… A voir s’il ne faudra pas amender à l’avenir.

Ce qui donne pour le moment ceci :

1 – pivoines 2 – Magnolia Wildcat 3 – Cedrus deodara feelin’ blue

Avec les quatre rosiers qui tiennent lieu de bornes, l’essentiel est acquis. C’est pauvret pour le moment, et il faudra songer à combler les vides pour éviter les mauvaises herbes. Quid ? Je vais peut-être semer des fleurs à cet endroit pour l’an prochain. C’est à voir. En parlant de cela, vous pouvez constater que la pelouse que j’ai semée à la fin de l’automne a du mal à pousser… La faute à ce sol lourd. Hum !

Sinon, entre autres joyeusetés, j’ai arraché un frêne qui avait poussé au pied même de l’amélanchier et que ma sagacité absente avait laissé pousser jusqu’à trois mètres. Ce n’était pas une partie de plaisir car les racines étaient entremêlées et fort mal commodes à extraire.

Enfin, j’ai commencé à désherber les massifs et couper les tiges mortes. Je sais, c’est un pari risqué car elles protège du fameux gel qui n’arrive que rarement, mais quand même ! Après, si je ne le fais pas maintenant, il y a fort à parier que les nouvelles pousses empêchent la future taille. Une médaille a deux côtés. Et puis, le jardin est triste, si en plus il est trop négligé…

A ce sujet, je me souhaite bien du plaisir à la prochaine tonte : l’herbe est haute, gorgée d’eau, et dense… N’en jetez plus !

Quelques photos de mon triste jardin :

Jolie écorce rouge du cornus alba elegantissima

Les boutons à fleur des skimmia.

Et pour finir, enfin une floraison, celle du chèvrefeuille d’hiver… Les narcisses n’attendent qu’un rayon de soleil pour s’ouvrir. C’est le signe annonciateur du début de la végétation ici.

Il y avait pleins d’abeilles qui butinaient leurs fleurs hier. Elle embaument d’un fort parfum sucré tout alentour.

Passez un excellent week-end.

Vive le vent !

Je suis passé après la tempête. Elle a occasionnée des dégâts : bâches nouvellement installées arrachées, et un carreau du garage a volé en éclats. Quelques branches sont tombées et comme souvent à cette époque, et d’autant plus quand l’on n’est pas assidu, le jardin est triste et parait abandonné. Mais hélas, je n’ai pas le temps de m’en occuper comme il faudrait pour le moment.

J’ai fait quelques instantanés sous un début de pluie et de bourrasque avant-hier, que je vous livre :

J’ai continué un peu de terrassement avec le temps qui m’était alloué mais il était impossible de planter dans le massif Wild Cat tellement la terre est gorgée d’eau.

Je ne sais quand je pourrais vraiment m’atteler aux tâches qui s’imposent de plus en plus et qui s’accumulent.

Qui vivra, verra…

Bonne fin de semaine à tous.

Mise à jour du plan du jardin

J’ai mis à jour le plan général du jardin et intégré les nouveaux massifs créés récemment. Et j’ai mis à jour parallèlement les fiches de plantes qui vont avec. Il ne reste plus que la mise à jour du massif Imogène. Mais comme il sera remanié (ah oui ? Et quand ? ;), je ne me dépêcherais pas de le faire.

La mise à jour est dans le menu : le jardin/plan général.

Bonne lecture et bon dimanche.