Mise à jour du plan du jardin

J’ai mis à jour le plan général du jardin et intégré les nouveaux massifs créés récemment. Et j’ai mis à jour parallèlement les fiches de plantes qui vont avec. Il ne reste plus que la mise à jour du massif Imogène. Mais comme il sera remanié (ah oui ? Et quand ? ;), je ne me dépêcherais pas de le faire.

La mise à jour est dans le menu : le jardin/plan général.

Bonne lecture et bon dimanche.

Les nouveaux aménagements

C’est le temps -non pas des cerises- mais des nouveaux aménagements du jardin. Le travail effectué par le terrassier donne les nouvelles perspectives et les grandes lignes de ce que sera dorénavant l’avant du jardin. Je me rends mieux compte de visu comment faire. Car les plans que l’on a en tête se trouvent souvent en butte face à la réalité.

Voilà déjà, la vue générale. Plus de cette pente raide qui me faisait prendre la tonte pour du rodéo. Maintenant, la pente douce permettra de tondre dans le confort et de mon matériel et de mes fesses !

Vous remarquerez déjà les esquisses de trois futurs massifs qui ont des vocations bien différentes. Cela n’est pas visuellement très clair aussi, pour vous aider à comprendre, j’ai indiqué ci-dessous leur emplacement.

Le premier que vous voyez au premier plan est composé de deux conifères, un cryptomeria et un salignus. Ils sont accompagnés d’un cotinus, d’une viorne et d’un lilas. Toutes ces plantes à fort développement seront un rideau végétal afin de soustraire la visibilité de la rue sur le jardin arrière et la maison. L’idée étant de, sans oblitérer le soleil de l’endroit, d’accueillir le visiteur et fasse de la cour devant la maison, un endroit abrité des regards et du vent. Et non plus ce vaste espace informe et balayé par les vents d’Est. Pour cela, il faudra du temps mais j’ai bon espoir que dans dix ans, cela sera fait.

Le deuxième massif est à but plus décoratif. J’y ai planté quatre rosiers qui le délimite.

En son centre, je vais y planter le magnolia que j’ai fiché en terre sans aucune précaution en début d’année (avec un pied cassé, difficile de faire mieux). Il y aura aussi un cèdre deodara tapissant, des pivoines et des iris.

Pour le moment impossible de planter plus. La terre était tellement gorgée d’eau que j’ai failli y laissé mes bottes plus d’une fois !

Sur le devant du jardin, là encore pour des raisons d’intimité, un autre massif est en préparation. Je vais déplacer l’autre cèdre deodara conduit en hauteur celui-là, actuellement trop près des cerisiers. J’ai aussi planté un sureau thundercloud et un vitex qui formeront une première haie. En bref, la structure est assurée (s’il n’y a pas d’adversité météorologique). Il ne restera plus que le meilleur : Ajouter des vivaces pour leurs couleurs et leurs textures à ces trois nouveaux massifs. Mais cela ne se fera qu’à l’automne prochain.

Car mon prochain gros chantier sera de planter le talus. Un gros travail malaisé mais nécessaire et urgent. Je ne sais d’ailleurs pas quand je vais le faire car j’ai pas mal de préoccupations encore plus urgentes actuellement.

Je vous souhaite une bonne fête traditionnelle de la Toussaint (et pas d’halloween, fête artificielle et mercantile, bouhhh !).

A bientôt.

Le terrassement

Rappelez-vous que j’ai fait venir de la terre pour combler la cuvette devant le jardin.

De fait, après une première livraison, force était de constater qu’il m’en fallait le double.

La terre est là. Très bien.

Ensuite, il y avait deux scénarios. Le premier était de m’esquinter la santé et d’étaler toute cette terre avec mes petits bras, une brouette, des courbatures, voire plus si affinités…

Le second, faire appel à la technologie appropriée, à savoir une pelleteuse.

D’après vous, quel scénario ai-je choisi ?

Réponse B : La pelleteuse (à gauche sur la photo)

J’ai profité du terrassier pour extraire la souche que vous voyez à droite. Celle de l’ancien prunier qui ne donnait rien que des rejets du porte-greffe. La photo n’est pas terrible. Elle n’est pas de moi mais du terrassier. Un gars très sympa en qui j’ai placé toute ma confiance. Il fallait bien car j’ai du partir en quatrième vitesse sur Nantes avant qu’il ne finisse et je ne saurais m’assurer du travail que la prochaine fois que j’y viendrais. Au premier coup d’œil, ça m’a l’air pas mal du tout. Bon, le chemin en a pris un coup mais c’est le jeu ma pov’ Lucette.

Voilà un champ libre pour… un nouveau massif bien sûr.

A suivre.

Bon dimanche à tous.

Les derniers feux

Une fois n’est pas coutume, je vous montre le jardin dans son ensemble dès le début. Hier, c’était la corvée d’arrosage, de désherbage et de tonte, comme si nous étions en plein cœur de l’été. Peut-être même que je vais me contredire et qu’il y aura un après octobre. Qui sait ?

Certaines plantes mettent à profit cette arrière-saison exceptionnelle pour fleurir une seconde fois. C’est le cas des iris de mon voisin nantais que j’avais récupéré dans sa poubelle avant qu’il ne « plastifie » l’ensemble de son jardin…. Encore un amoureux de la nature.

Je ne savais pas que ceux-ci étaient remontants. En tout cas, à Nantes, ils ne l’avaient jamais fait.

Plus conventionnellement, le fatsia prépare sa floraison aussi. Il y a quelque chose d’étrange dans la formation de son bouton floral, un tantinet « alien », je trouve.

L’hydrangea Wedding gown lui, vit vraiment ses derniers feux. L’association avec les skimmias rubella aux boutons floraux rouge est splendide. Ce n’est que mon avis 😉 !

Le mahonia Soft caress se plaît beaucoup. Il a de nombreux départs à sa base (qu’on ne peut voir sur la photo), en plus d’une floraison abondante.

Je trouve que ce cultivar est une bonne alternative aux fougères pour ceux qui comme moi, ne les apprécient pas. Et en plus, il y a des fleurs qui sentent bon.

Maintenant, il faut parler des choses qui fâchent : le retour des taupes. Et pas de n’importe laquelle. Celle-ci est énorme. Voyez les dégâts qu’elle a occasionnés au jardin :

Trêve de plaisanterie, j’ai été livré de la terre végétale qui va me servir à combler le creux laissé par les noisetiers. Je suis allé sur le site » allovoisin » pour trouver un terrassier et il doit intervenir à la fin du mois. Car à ce niveau, il faut une mini pelleteuse. Il y a 15 m3 quand même, soit 16.6 tonnes. Ca n’a l’air de rien comme ca…

Encore du boulot ensuite. Vous imaginez bien 😉 !

Bonne fin de semaine à tous.

Le talus

Il y a des moments pour tout. Pour le beau et pour le laid. C’est de cela dont je vais vous parler. Tout d’abord, je veux faire un avertissement pour toutes les âmes sensibles et les esthètes de la vie ; n’allez pas plus loin. Ce billet risque fort de vous traumatiser.

Ceci étant, nécessité fait loi. Et ce n’est pas par plaisir que j’ai enlaidi considérablement mon jardin. Après avoir pesé le pour et le contre, j’ai opté « d’enrober » (d’engluer ?) le talus devant la maison d’une bâche. Parce que je m’en sortais plus de devoir désherber cette pente abrupte tous les ans.

Allez, accrochez-vous ! on y va !

Voilà l’état du talus avant toute intervention. C’est ce qui a poussé en une année (sic) car, à peu près à la même époque l’an dernier, j’avais tout nettoyé en arrachant bon nombres de pieds de ronces et tutti quanti.

On redécouvre l’ancienne bâche que ma voisine Sophie avait installée, confrontée comme moi au même problème. Cette bâche est trouée de toutes parts et ne fait plus office de rempart aux mauvaises herbes. D’où mon idée de la doubler d’une nouvelle mais avec un (voire deux) argument(s) supplémentaire(s) : j’ai glissé sous les deux bâches (car j’ai conservé l’ancienne), une couche de cartons. Vous connaissez mon amour indéfectible pour cette matière à laquelle je trouve beaucoup d’avantages et notamment de faire un barrage efficace aux mauvaises herbes. Cette fois, une couche de cartons, plus deux bâches devraient avoir raison de ces adventices.

Parce que, voilà ce qu’il faut contenir : cette nature d’une santé de fer. Un mélange « charmant » de ronces herbes folles, et même des arbres et arbustes :

Un troène, un frêne… Et même un pied de noisetier (mais celui-là j’ai du abandonner l’idée de l’enlever).

Voilà « l’étape 2 : le débroussaillage est terminé. Il faut maintenant retirer toute la terre qui s’est accumulée sur l’ancienne bâche car la laisser c’est le meilleur moyen que tout repousse dessus.

C’est un beau chantier. Pour vous donner un ordre d’idée, nous en sommes au troisième jour, arrivé à ce moment-là.

A certains endroits, la bâche est complètement enterrée. Il a fallu retirer une vingtaine de brouettes de terre pour pouvoir la récupérer.

La base du talus est surmontée de deux rangées de parpaing pour le délimiter de la route. Ce n’est pas très heureux visuellement mais cela permet de venir tondre jusqu’à sa base.

Ma première « laie » de bâche. C’est comme faire de la tapisserie sur le sol. Un concept comme un autre.

Le travail effectué après quatre jours : panne de cartons. J’ai du arrêter et repartir sur Nantes. Les deux tiers étaient faits. Il ne restait plus que cela à faire :

Après avoir fait le plein de cartons, j’ai pu hier, finaliser le travail.

Je vous avais prévenu : c’est bien moche. Je vais faire, si possible, tronçonner les poteaux par le bûcheron quand il viendra élaguer cet hiver.

Et pour cacher cette bâche et pour faire concurence aux mauvaises herbes, je vais planter. Mes plants attendent bien sagement depuis bientôt deux ans dans le fond du jardin. Cela sera du chèvrefeuille arbustif, une espèce de 4X4 végétal, résistant presque à tout.

Quand même, tous ces efforts pour faire du moche… Je m’en remets avec peine.

Bonne semaine à tous !

Le nouveau massif Amistad

Il sort… d’on ne sait où. Et ce n’était pas mon idée au départ. Mais vous commencez à me connaitre : je dois être macroniste car je fais du « en même temps » 😉 ! Où plutôt, je change d’avis comme de chemise (c’est en fait la traduction adéquate). Or, je suis allé acheter des plantes aux portes ouvertes Lepage dans le but, notamment, de fournir mes nouveaux massifs du devant du jardin. Et comme d’habitude, je n’ai rien fait de ce que j’avais décidé. Parce que je préfère que mes plantes soient en terre plutôt qu’en pot. Alors, j’ai utilisé ces plantes pour créer un nouveau massif à un endroit inattendu : sur le dessus de la fosse septique ! Quoi ? planter à cet endroit ? Mais ce n’est pas bien malin et pas très conseillé. Alors, il est vrai qu’il ne faut pas planter d’arbustes ou d’arbres pour les raisons que les racines peuvent endommagées le système d’épuration de la cuve. C’est pourquoi, je n’y ai planté que des vivaces dont le système racinaire n’est pas gênant. Et qui plus est, qui préfère une terre drainante. Voilà les plantes que j’y ai mises :

  • AGAPANTHUS ‘Black Jack’
  • CALLUNA vulgaris ‘Dark Beauty’
  • CALLUNA vulgaris ‘Wickwar Flame’
  • SALVIA ‘Amistad’
  • SEDUM spectabile’Iceberg’
  • SEDUM telephium ‘DARK MAGIC’
  • SISYRINCHIUM striatum

Il faisait un temps de chien avec de nombreuses averses orageuses. Cela ne suffit jamais à rendre la terre fraiche et l’herbe est toujours moche à cet endroit car le système d’épuration n’est pas très profond en terre et qu’il y a beaucoup de sable qui draine considérablement ici. De plus, ces gros trucs verts qui sont des regards, vont être partiellement cachés par les plantes et c’est tant mieux. C’est pour toutes ces raisons que j’ai décidé de créer ce massif à cet endroit.

Ca fait un peu bizarre un massif « posé » là comme tout nouveau massif. Mais il ne sera bientôt plus tout seul…

Sinon, dans les préoccupations du moment, j’ai aussi planté dans le massif Imogène :

  • ACONITUM carmichaelii ‘Arendsii’
  • DIGITALIS grandiflora
  • DIGITALIS ‘Spice Island’
  • GERANIUM magnificum’Rosemoor’
  • LYSIMACHIA clethroides
  • PENSTEMON ‘Russian River’
  • PHLOMIS tuberosa
  • PHYSOSTEGIA virginiana ‘Bouquet Rose’
  • RABDOSIA longituba

Tout l’arrière du massif est à réaménager durant l’hiver. Mais pour le moment c’est à l’avant du jardin que je concentre toutes mes forces. Car j’ai fait tapisserie depuis dimanche dernier jusqu’à mercredi. Je vous en dirais plus dans un prochain billet. Promis.

Portez-vous bien.

Bonne fin de semaine à tous.

Bis repetitae

Un air de déjà vu. En moins pire que l’an dernier mais quand même : la fin d’été est traitre aux plantes, surtout quand il y a un pic de chaleur comme celui de la semaine dernière. Elles ont « trinquées » ! Un sol sec et des températures anormalement élevées et voilà le résultat. J’arrose mais je ne peux pourvoir à tout… Quelques exemples significatifs à vous montrer :

L’acer Orange dream est celui qui a le plus souffert. C’est un endroit où le sol s’assèche beaucoup. La faute à la pente et au sapin juste au dessus. Quel dommage de ne pouvoir assister au spectable rougeoyant de cet érable à l’automne… à moins qu’il ait la bonne idée de refaire des feuilles comme l’an dernier. Comme disent les anglais : wait and see…

L’acer Sangokaku a proportionnellement moins souffert. Il n’empêche qu’il aurait bien besoin d’eau en profondeur.

Idem pour l’azalée Mount Rainier.

L’hydrangea Dentelle de Goron a grillé. Pourtant, je l’avais beaucoup arrosé la semaine dernière. Rien n’y a fait. Le soleil a massacré ses jolies panicules.

Pendant ce temps-là, le rhododendron Pachysantum fait une fleur…

Il n’est pourtant pas en très bon état général. Pourvu que cela ne soit pas un chant du cygne.

Terminons sur une note positive. Le calycanthus a bien progressé cette année et commence à revêtir sa parure d’automne.

Il n’empêche que l’été devient une saison délicate à négocier, même en Bretagne. Où va-t-il falloir s’installer pour jardiner sans sueurs froides ?

En rappel, pour ceux que cela intéresse, c’est vendredi et samedi, les portes ouvertes de la pépinière Lepage.

Bonne semaine à tous.

Quand ça veut pas, ça veut pas…

Il y a quelque temps, mon UC a lâché. Et maintenant c’est mon moniteur. Je suis donc de retour sur le portable « canard boiteux » si précieux pour communiquer avec le monde extérieur… Et si peu pratique. Les temps de réponse sont invraisemblablement longs d’autant que je m’étais habitué à ma « bombe » informatique. Cela apprend la patience (coucou Alain si tu me lis 😉 !

Bon, je sais pas vous mais ici la chaleur est insupportable. L’achat d’un nouvel écran attendra des jours meilleurs. Je n’ai aucune envie de me traîner dans les magasins par cette chaleur. Et là, pas d’achat en ligne : je veux voir la bête et surtout le rendu des couleurs.

Au jardin hier, de l’arrosage et encore de l’arrosage. Quelques rares plantations et c’est à peu près tout. L’après-midi est tout simplement ingérable pour ce qui est de rester dehors.

Je voulais vous montrer deux de mes récents achats du week-end dernier. Tout d’abord, le Tradescantia « Carole » et pourquoi je l’ai acheté. Sa couleur entre le rose et le lilas est magnifique. Jugez-en plutôt.

Il est planté dans le massif Quercifolia (pour le moment ?).

L’autre plante que je voulais partagée avec vous est le Persicaria filiformis. J’ai trouvé le compère pour former une association à trois entre l’hydrangea Dentelle de Goron et l’alchemille Crème de la Crème. Il tranche par la forme et la couleur avec les deux autres. Ses fleurs et ses feuilles sont belles. Et il a un pouvoir couvrant qui devrait unifier cette partie du massif.

Le sedum Thunderhead est à son apogée. J’aime moins la façon dont il fane en rouge fumé.

L’iris japonica progresse à une allure époustouflante. La partie avec une feuille jaune était la seule présente il y a deux mois. Regardez les stolons que le pied mère a faits en un rien de temps. Impressionnant !

Sinon, alléluia, le Tétraplanax acheté en 2020 a enfin fait des rejets. J’attendais cela avec impatience !

L’autre nouvelle qui est moins réjouissante, c’est la pelouse qui jaunit.

Il est grand temps que l’été se termine. Ca me saoule. J’ai hâte d’entrer dans la période des pluies bienfaisantes.

Bonne fin de semaine à tous.

Pépinière Lepage vivaces

Les portes ouvertes de la pépinière Lepage à Angers se tiendra comme à l’accoutumé mi-septembre. Des milliers de références (voir le site)à tomber par terre !

Tous les godets sont à 3 € et les pivoines à 6 €. Un bon plan donc !

Je vous laisse le lien.

Nous nous y croiserons peut-être…

Edit : je m’aperçois que sur les supports tablettes et smartphone, les dates et horaires d’ouverture n’apparaissent pas. Je vous les indique donc :

Vendredi 15 & Samedi 16 septembre 2023 de 10h à 18h

Week-end chargé

C’est le début des fêtes des plantes. J’étais samedi près de Morlaix pour deux événements horticoles majeurs : Tout d’abord les portes ouvertes de la pépinière Vert Tige. La pépinière a organisé un week-end avec quatre autres pépinières. C’était une découverte pour moi.

C’est une très belle pépinière spécialisée dans les plantes d’ombre. A deux pas de l’autre pépinière « Sous un arbre perché ». Si je dis cela, c’est que, bien qu’il y ait une vraie niche de collectionneurs de plantes d’ombre, les deux pépinières se trouvent en concurrence directe. Que dire de celle-ci ? Comparativement à « Sous un arbre perché », il y a visiblement une politique plus commerciale avec un jardin (payant) à visiter. Des volumes de plantes plus importants. Par contre, le contact s’est fait moins facilement. Il y a beaucoup de monde lors de ces manifestations, mais Olivier de « Sous un arbre perché » avait pris le temps de discuter avec moi. D’ailleurs Alain (du site « Arrosoirs et sécateurs » que j’ai rencontré lors de l’autre manifestions dont je vais parler ensuite) m’a confirmé l’approche plus marketing de cette pépinière. Cela n’enlève en rien la qualité de l’offre… Ni de la concurrence que les deux pépinières se font. Bref, encore des nouvelles plantes dans mon cabas.

J’ai choisi :

  • Persicaria filiformis
  • Podophyllum Spotty Dotty
  • Leucosceptrum japonicum ‘Golden Angel’
  • Tradescantia « Carole »

L’autre manifestation qui se situait à environ 20 kilomètres de l’autre, est la fête des plantes de Guerlesquin. C’est Alain du site « Arrosoirs et sécateurs » qui nous avait averti de cette fête particulière à son cœur. J’ai donc enchainé l’après-midi d’autant que j’avais fait mes fameuses précommandes.

Il faut dire que cette fête à taille humaine regroupe des exposants de vraie qualité : c’est-à-dire de vrais pépiniéristes qui proposent des plantes rares et de qualité. De quoi contenter les collectionneurs les plus exigeants.

Je me suis réfréné…beaucoup… mais j’ai craqué pour un phlox panaché paniculata Nora Leigh chez « Le châtel des vivaces ». Et puis je suis allé chercher ma précommande chez les pépinières Vent Val :

  • Viburnum furcatum ‘Pink Parasol’
  • Cotinus coggygria ‘Kanari’
  • Sambucus nigra f. porphyrophylla ‘Thundercloud’
  • Syringa x laciniata

Leur stand était magnifique.

J’aurais pu largement acheter beaucoup plus tant le choix est vaste mais j’ai gardé la tête froide. J’ai des priorités chronologiques à respecter avant … Et puis il y a la Folie des plantes le week-end prochain avec d’ores et déjà deux précommandes à aller chercher. Et enfin dans ce triptyque, les portes ouvertes de Lepage. mais ça, c’est pour plus tard.

Le lendemain, une toute autre ambiance car j’ai assisté à deux concerts sur le bord de l’Erdre à Carquefou, dans le cadre du festival de jazz des rendez-vous de l’Erdre.

Il faisait beau, très beau même. Et chaud, trop chaud. Une bonne ambiance et un cadre bucolique à souhait.

Le premier concert concernait Sandra Nkaké et Jî Drû. Des influences diverses : du jazz, mais aussi du classique et des chemin plus expérimentaux. Le résultat est mitigé. Il y a des moments forts avec la belle voix de Sandra. L’instrumentiste Jî Drû a du talent mais son omniprésence nuit à la cohérence de l’ensemble. Le problème principal est que cette musique est plus « calibrée » pour un public d’amateurs et les familles qui étaient venues écouter de la musique, ont été désarçonnées par l’audace de cette formation.

L’autre formation Thomas Kahn était plus conforme à ce qui était attendu : de la bonne soul et le chanteur a mis en deux temps trois mouvements le public dans sa poche. Une très bonne surprise. Des concerts « gratuits » et une programmation de qualité, la ville de Nantes met le paquet (financier) pour ses projets culturels.

Je vous souhaite une très bonne semaine.

NB : Mea culpa, j’ai oublié de dire pour être exhaustif que j’ai aussi fait l’acquisition d’un Viburnum foetidum. Un achat de dernière minute que je ne regrette pas !