Fête des jardins de Pommorio à Tréveneuc

Ce week-end, c’est la :

Entrée de la fête des plantes
Stand Hennebelle

J’y étais hier et c’était parfait : un très beau temps. Des exposants triés sur le volet. Une manifestation à taille humaine réunissant beaucoup de passionnés. Et un endroit magnifique. N’en jetez plus !

J’avais fait mes précommandes comme à mon habitude. Enfin, moins qu’à mon habitude car je voulais me laisser plus de libertés dans mes choix. Seule a subsisté ma commande chez Cédric Basset de Aoba (j’en ai profité pour lui faire dédicacé mon livre éhéh), voir dans la rubrique : la petite librairie des plantes.

Et j’ai trouvé beaucoup de trésors qui ont rempli ma besace :

  • Corylopsis sinensis var. Calvescens
  • Thalictrum flavum
  • Corylus avellana Twister (Noisetier tortueux)
  • Polygonatum hybride weihenstephan
  • Vaccinium corymbosum (myrtillier)
  • Stephanandra tanakae
  • Mahonia nitens
  • Magnolia laevifolia dianica
  • Rehmannia angulata
  • Shefflera macrophylla (acheté chez vert’tige que je soupçonne de gonfler les prix pour les fêtes de plantes… à moins que les prix ne soient pas à jour sur leur site).

Mais ce n’était pas tout ! Car il y avait une…

Avec une guest star en la personne de Didier Willery, grand apôtre du neo jardinage.

Là c’est lui :

Dans une ambiance surchauffée (surtout à cause de la salle, il faisait chaud).

Didier est un bon orateur, très vivant et… naturel pour tout dire. Il mène ses idées jusqu’au bout avec un brin de provocation. J’aime. Il me fait penser à quelqu’un. Mais qui 😉 ?

En bref, c’était the place to be.Et si vous êtes un passionné, ne ratez pas cet événement l’an prochain.

Youpi ! C’est le printemps !

Il faut vraiment s’en persuader, rapport à la météo un peu capricieuse mais les faits sont là : nous avons dépassé l’équinoxe de printemps il y a bientôt une semaine. Avez-vous observé le vent des rameaux, dimanche dernier ? Si je dis cela, c’est que, parait-il c’est le vent dominant de l’année. Ici, en région Bretagne, il était nord-nord-ouest. Autant dire, que si les prévisions se révèlent exactes, nous nous préparons à un été humide et frais, bref, osons le mot : pourri !

Le petit jardinier égoïste qui sommeille en moi est ravi… mais chut pour les vacanciers.

J’ai donc commencé par du broyage qui m’attendait depuis quelques mois. Les tempêtes avaient accumulé tout un gentil tas de branches qui étaient stockées dans le bûcher. Glouton le broyeur, n’en a fait qu’une bouchée. Enfin disons qu’il a eu les yeux plus gros que le ventre et qu’une branche s’est coincée entre ses dent et il m’a fallu l’en extraire à la scie. Mais à part cela, il a été rassasié. Et le broyat aussitôt fait, a été étalé au pied des rhododendrons (presque en fleurs) et des camellias (qui le sont). Explication de texte par l’image :

Tout d’abord, les plus « flashys », les deux camellia spring festival sont bien florifères. Mais ouille, le rose layette, ca ne va pas avec tout…

Le camellia Tsaii, lui fait dans la nuance. C’est tout juste si l’on remarque ses fleurs graciles. Sauf, que cet élégant camellia au port retombant, fera 4 mètres à taille adulte. Je vous prie de croire qu’il sera beaucoup plus voyant que les deux autres, malgré leur couleur…

Les « rhodos » eux sont dans les starting-block. un coup de chaud, et hop, les voilà bientôt en fleur.

Le magnifique rhododendron XXL. J’ai hâte de voir sa floraison bicolore.

Les clochettes du rhododendron Williamsianum sont prêtes à s’ouvrir.

L’amandier de Chine termine sa floraison pour sa part.

Et le prunus Kojo No Mai est à son apogée.

Quelle élégance et quel raffinement a cette plante ! Elle passe tellement incognito le reste de l’année. Mais à cette époque, elle est irréelle, tout juste sortie d’une estampe japonaise.

En voilà un qui ne passe pas inaperçu. Ni au printemps. Ni en été. Ni même à l’automne. J’ai nommé Acer Orange dream.

La verticilliose progresse… J’ai essayé un nouveau traitement à base de bouillie bordelaise cette année. A voir ce que cela donne.

Acer Sango kaku est moins atteint. J’ai fait un zoom sur ses nouvelles branches rouges, caractéristique évidente de cette variété.

Quant à Acer Butterfly, et ses couleurs crevettes qui se confondraient presque avec le sol, il progresse lentement mais sûrement, indemne de maladie.

Il ira loin, ce petit.

Enfin en fleur… Quelle beauté cette iris japonica et cet irisation du jaune au mauve de la pétale. Je craque !

Pour finir, j’ai tondu… ras car je n’aurais pas le temps d’y retourner cette semaine.

Quand je dis ras, c’est ras !

Bon, il faut varier les plaisirs : ce dimanche, ce n’était pas la fête à la sardine. Non, non. Mais la fête des jonquilles à Saint-Etienne de Montluc.

Merci à Florence et à Christian de me l’avoir fait découvrir.

Bonne semaine et à bientôt !

Vacances studieuses

Je vous espère tous en forme pour ce deuxième jour de printemps. Je me suis absenté du blog pendant plus d’un mois : J’étais parti dans la famille pour couler du béton… pas que… Mais ce n’est pas un vice de famille… quoique…

Ma sœur et mon beau-frère ont fait placer une piscine dans le jardin l’an dernier et il restait à créer les plages autour d’elle. Je suis allé leur prêter mon aide très modestement car je ne m’y connais peu en coulage de béton. J’ai fait tâcheron pour tout dire.

Je vous montre les différentes étapes de construction.

Thierry, mon beau-frère, a d’abord placé des briques pour délimiter les carrés que nous avons remplis de béton au fur et à mesure. Le premier et le second étaient déjà coulés à ce moment-là.

Il restait à faire quatre carrés.

Le troisième, fraîchement coulé.

Nous savions tous que le roi de la pomme de terre était Vico. Mais saviez-vous que le roi de la taloche, c’est Thierry ?

Le « dernier » carré est fait. Il reste à faire deux allées pour finir l’ensemble mais dans sa grande mansuétude, Thierry, m’a épargné ce travail. Merci à lui !

Voilà le travail :

Nous contemplions notre travail, esbaudis et ravis comme après une longue nuit d’amour… Non, je déconne 😉 !

Throught the other side.

Mousse, leur berger suisse y a d’ores et déjà établi ses nouveaux quartiers.

Après l’effort, le réconfort. Quelques balades aux alentours et en Catalogne du sud (il faut comprendre Catalogne espagnole).

Casteil, un joli village, au fond de la vallée, où nous aurions dû aller visiter l’abbaye Saint Martin du Canigou, malheureusement fermée…

Eus, un village très touristique niché sur un coteau et qui domine la vallée.

Proche du pic du Neolus, et vue sur la méditerranée.

Enfin, une virée à Vic, capitale de la charcuterie catalane de l’autre côté de la frontière et cernée par les Pyrénées.

La Plaça Mayor était transformée en parc pour enfants au moment où nous sommes arrivés.

Deux heures après, nous les avions tous mangé !

Enfin, pour la bonne bouche, une vue du jardin sur les Albères au petit matin.

Et l’éternelle Méditerranée, plus précisément sur le site des Paulilles.

Le reportage prend fin. Je voulais remercier ma sœur et mon beau-frère de m’avoir supporté aussi longtemps, moi et mes blagues à deux balles.

A bientôt !

Le printemps approche

Février, mois des contrastes. Il peut faire très froid. Il peut aussi faire doux et donner un avant-goût de printemps. C’est ce second choix que la météo clémente du jour a fait. Le soleil dorait les narcisses qui éclosent et mettent de la couleur et de la joie au jardin.

Ce sont les narcisses que l’ancienne propriétaire du terrain avait plantées et qui se sont très bien naturalisées. Je les dissémine dans tous les massifs et cela leur fait beaucoup de bien car elles s’étendent chaque année un peu plus au fur et à mesure que j’éclate les touffes.

Le soleil chauffait l’atmosphère et de part en part, les bourgeons des arbustes commencent à éclater. A ce petit jeu, les acer (érables) sont bien placés. Je les ai traité à la bouillie bordelaise car j’ai lu que ce remède avait le pouvoir de guérir de la verticilliose. Je fais le test puisque j’en avais de trop (j’ai aussi traité les fruitiers), .

Ce matin, j’ai mis un tuteur à un pittosporum qui avait souffert des tempêtes de l’hiver et qui se vautrait depuis déjà quinze jour à terre. Puis, j’ai désherbé le massif Amistad qui en avait bien besoin. Ce qui a pris la majeure partie de mon temps. Le gel de janvier n’a que modérément abîmé les jeunes plants.

J’ai aussi planté quatre pieds de Sisyrinchium dans le massif Wild Cat et passé un coup de désherbant sur l’allée.

Je compte retourner deux jours la semaine prochaine pour enfin planter le talus. Et peut-être avoir la chance d’un sol plus sec pour tondre (l’espoir fait vivre). Il y a du boulot !

Bon week-end à tous.

Les camellias du Jardin des Plantes de Nantes

Qu’est-ce qui m’a pris d’aller au jardin des plantes un dimanche matin ? Nul ne saura jamais le dire.

Sans doute que, ce jardin réputé pour ses camellias, ses magnolias, et ses plantes exotiques, m’avaient tiré par la manche. Eh, Philippe, c’est le moment des camellias en fleur, et si on allait y jeter un coup d’œil ? Aussitôt dit, Aussitôt fait !

Je n’avais pas un grand amour des camellias, surtout des plus communs, je veux parler des japonica. Je leur trouve de nombreux défauts : port raide et dégingandé, fleurs qui rouillent dès qu’il pleut ou qu’il gèle. Attention ! ce sont des plantes sévères, et tristes. Comme au garde-à-vous, ou gelées sur place. Bref, vous aurez compris tout ce que je leur reprochais.

Et si vous n’avez pas compris….

Rendez-vous, vous êtes cernés ! Les magnolias tels des plantons de la circulation surveillent les camellia taillés au cordeau. Le premier qui bouge a perdu !
Et c’est interminable…

Et puis, je suis allé au domaine de Trévarez il y a quelques années. Et je me suis laissé séduire par la dentelle complexe de leur floraison et leur santé bien plus résiliente que celle des rhododendrons. Et aussi par des variétés que je ne connaissais pas et qui n’avaient pas tous ces défauts : botaniques à port souple ou retombant, à fleurs simples « auto-nettoyant » (cela peut faire peur mais n’indique qu’une propension à la fleur de tomber avant qu’elle ne fane) . D’un coup, je leur ai trouvé plus de qualités que de défauts : persistantes, fleurissant au cœur de l’hiver, résistantes et pour certaines même, et n’en déplaise à Alexandre Dumas, parfumées.

En voici quelques exemples significatifs que j’ai pris en flagrant délit de beauté :

Camellia Fragrant pink
Camellia Grijsii Hanse
Camellia Madame Picouline
Camellia man size
Camellia Yuhsienensis
Camellia Rosaeflora Cascade

Celui-là est à acquérir en priorité dans mon jardin. Je ne lui trouve que des qualités !

Pour ceux qui doutaient encore que les camellia sont formidables. Vous en buvez ! Si vous ne me croyez toujours pas, en voici la preuve :

Il y aussi quelques déceptions : après avoir été à quatre pattes sous un pied de camellia imposant pour connaître son nom :

Voici ce qu’on y trouve :

La bonne blague hein ?

Il n’empêche, malgré, les horreurs accumulées au fil des années : mobilier urbain « moderne », immondices architecturales qui se construisent autour, « trucs » à bobo (garage à vélos et tutti quanti), statues horribles pour enfant à travers les bassins, ou encore rocailles « tendances » à graminées qui dénaturent le jardin… ouf, je crois n’avoir rien oublié, ah si, les serres abandonnées à elles mêmes (et ça, c’est un scandale, elles sont sublimes !)… J’ai passé un bon moment. Mais, ce n’était pas simple de cadrer les photos pour exclure tous ces parasites visuels. Je vous laisse en juger avec quelques plans d’ensemble.

Une vue générale de la partie des plantes médicinales (encore un truc à bobos).
Un hamamélis en fleurs. Voilà pourquoi je les déteste : Même en fleur, ils sont d’une tristesse !

Et pour finir, une curiosité : un cerisier à fruits verts.

Melia azedarach (un petit côté « Dune » pour ceux qui connaissent 😉

Un petit zoom et s’en va !

Bonne semaine à tous !

Morne plaine

Il ne reste que trois jours chrono pour souhaiter ses vœux. Je suis dans les temps. Alors à tous, une excellente année 2024 !

Janvier est le mois de la désolation au jardin. La nature est au repos et les très rares floraisons n’égayent pas beaucoup l’ambiance hivernale.

C’est pourtant un moment important de jardinage car s’il ne gèle pas (geler en Bretagne est un concept abstrait), c’est un bon mois pour planter. j’ai donc profité de la période pour continuer le massif Wild Cat en y plantant en son centre le magnolia qui lui a donné son nom.

Puis j’y ai ajouté le cedrus deodara Feelin’ blue à son pied (enfin à deux bon mètres quand même !), ainsi que les pivoines que j’avais récupéré du jardin de ma mère, et qui se morfondaient dans un coin trop ombragé pour elles. J’ai pu constaté que la terre apportée à cet endroit n’est pas aussi bonne que je l’aurais escompté : elle est lourde et argileuse… A voir s’il ne faudra pas amender à l’avenir.

Ce qui donne pour le moment ceci :

1 – pivoines 2 – Magnolia Wildcat 3 – Cedrus deodara feelin’ blue

Avec les quatre rosiers qui tiennent lieu de bornes, l’essentiel est acquis. C’est pauvret pour le moment, et il faudra songer à combler les vides pour éviter les mauvaises herbes. Quid ? Je vais peut-être semer des fleurs à cet endroit pour l’an prochain. C’est à voir. En parlant de cela, vous pouvez constater que la pelouse que j’ai semée à la fin de l’automne a du mal à pousser… La faute à ce sol lourd. Hum !

Sinon, entre autres joyeusetés, j’ai arraché un frêne qui avait poussé au pied même de l’amélanchier et que ma sagacité absente avait laissé pousser jusqu’à trois mètres. Ce n’était pas une partie de plaisir car les racines étaient entremêlées et fort mal commodes à extraire.

Enfin, j’ai commencé à désherber les massifs et couper les tiges mortes. Je sais, c’est un pari risqué car elles protège du fameux gel qui n’arrive que rarement, mais quand même ! Après, si je ne le fais pas maintenant, il y a fort à parier que les nouvelles pousses empêchent la future taille. Une médaille a deux côtés. Et puis, le jardin est triste, si en plus il est trop négligé…

A ce sujet, je me souhaite bien du plaisir à la prochaine tonte : l’herbe est haute, gorgée d’eau, et dense… N’en jetez plus !

Quelques photos de mon triste jardin :

Jolie écorce rouge du cornus alba elegantissima

Les boutons à fleur des skimmia.

Et pour finir, enfin une floraison, celle du chèvrefeuille d’hiver… Les narcisses n’attendent qu’un rayon de soleil pour s’ouvrir. C’est le signe annonciateur du début de la végétation ici.

Il y avait pleins d’abeilles qui butinaient leurs fleurs hier. Elle embaument d’un fort parfum sucré tout alentour.

Passez un excellent week-end.

Images de Catalogne

J’ai passé les fêtes de fin d’année en famille en Catalogne, non loin de Perpignan.

Vue des Albères, chaine de montagnes la plus proche d’où j’étais.

Nous en avons profité pour faire les touristes et je vous montre les coins les plus mémorables que nous avons visité.

Tout d’abord, de l’autre côté de la frontière, en Catalogne du sud 😉 ! vers le cap Creus.

Au fond se niche le port de la Selva

Nous pouvions y voir de splendides plongées vers la Grande Bleue.

La montagne est cernée de sentiers.

El camino de la montaña

En haut d’un promontoire rocheux, se tient le monastère Sant Pere de Rodes.

Les espagn… oups …catalans n’y vont pas avec le dos de la cuillère quand il s’agit de restaurer les édifices anciens.

L’on peut néanmoins admirer les restes des anciennes sculptures ici.

Au fond de la baie se situe le port de la Selva dont je suis tombé amoureux. On m’y verra plus souvent qu’à mon tour, je prends le pari.

Villefranche de Conflent, ville fortifiée insérée dans une vallée encaissée, très touristique. Fort heureusement, l’hiver est plus propice à une déambulation calme dans ses rues.

Le fort LIbéria domine la ville
L’allée aux chiens 😉

Enfin, la dernière visite fut pour Collioure, son fameux clocher et son château royale (annexe du véritable château des rois catalans à Perpignan).

Collioure… de l’autre côté

Une exposition temporaire s’y tenait. J’ai pris quelques clichés de l’œuvre d’une artiste locale.

Évidement, tout cela sous un soleil inaltérable ou presque et des températures clémentes… C’est le Sud. L’extrême sud 😉 pourrait-on même ajouter.

Merci la famille de m’avoir fait connaître de si beaux endroits.

Vive le vent !

Je suis passé après la tempête. Elle a occasionnée des dégâts : bâches nouvellement installées arrachées, et un carreau du garage a volé en éclats. Quelques branches sont tombées et comme souvent à cette époque, et d’autant plus quand l’on n’est pas assidu, le jardin est triste et parait abandonné. Mais hélas, je n’ai pas le temps de m’en occuper comme il faudrait pour le moment.

J’ai fait quelques instantanés sous un début de pluie et de bourrasque avant-hier, que je vous livre :

J’ai continué un peu de terrassement avec le temps qui m’était alloué mais il était impossible de planter dans le massif Wild Cat tellement la terre est gorgée d’eau.

Je ne sais quand je pourrais vraiment m’atteler aux tâches qui s’imposent de plus en plus et qui s’accumulent.

Qui vivra, verra…

Bonne fin de semaine à tous.

Mise à jour du plan du jardin

J’ai mis à jour le plan général du jardin et intégré les nouveaux massifs créés récemment. Et j’ai mis à jour parallèlement les fiches de plantes qui vont avec. Il ne reste plus que la mise à jour du massif Imogène. Mais comme il sera remanié (ah oui ? Et quand ? ;), je ne me dépêcherais pas de le faire.

La mise à jour est dans le menu : le jardin/plan général.

Bonne lecture et bon dimanche.

Les nouveaux aménagements

C’est le temps -non pas des cerises- mais des nouveaux aménagements du jardin. Le travail effectué par le terrassier donne les nouvelles perspectives et les grandes lignes de ce que sera dorénavant l’avant du jardin. Je me rends mieux compte de visu comment faire. Car les plans que l’on a en tête se trouvent souvent en butte face à la réalité.

Voilà déjà, la vue générale. Plus de cette pente raide qui me faisait prendre la tonte pour du rodéo. Maintenant, la pente douce permettra de tondre dans le confort et de mon matériel et de mes fesses !

Vous remarquerez déjà les esquisses de trois futurs massifs qui ont des vocations bien différentes. Cela n’est pas visuellement très clair aussi, pour vous aider à comprendre, j’ai indiqué ci-dessous leur emplacement.

Le premier que vous voyez au premier plan est composé de deux conifères, un cryptomeria et un salignus. Ils sont accompagnés d’un cotinus, d’une viorne et d’un lilas. Toutes ces plantes à fort développement seront un rideau végétal afin de soustraire la visibilité de la rue sur le jardin arrière et la maison. L’idée étant de, sans oblitérer le soleil de l’endroit, d’accueillir le visiteur et fasse de la cour devant la maison, un endroit abrité des regards et du vent. Et non plus ce vaste espace informe et balayé par les vents d’Est. Pour cela, il faudra du temps mais j’ai bon espoir que dans dix ans, cela sera fait.

Le deuxième massif est à but plus décoratif. J’y ai planté quatre rosiers qui le délimite.

En son centre, je vais y planter le magnolia que j’ai fiché en terre sans aucune précaution en début d’année (avec un pied cassé, difficile de faire mieux). Il y aura aussi un cèdre deodara tapissant, des pivoines et des iris.

Pour le moment impossible de planter plus. La terre était tellement gorgée d’eau que j’ai failli y laissé mes bottes plus d’une fois !

Sur le devant du jardin, là encore pour des raisons d’intimité, un autre massif est en préparation. Je vais déplacer l’autre cèdre deodara conduit en hauteur celui-là, actuellement trop près des cerisiers. J’ai aussi planté un sureau thundercloud et un vitex qui formeront une première haie. En bref, la structure est assurée (s’il n’y a pas d’adversité météorologique). Il ne restera plus que le meilleur : Ajouter des vivaces pour leurs couleurs et leurs textures à ces trois nouveaux massifs. Mais cela ne se fera qu’à l’automne prochain.

Car mon prochain gros chantier sera de planter le talus. Un gros travail malaisé mais nécessaire et urgent. Je ne sais d’ailleurs pas quand je vais le faire car j’ai pas mal de préoccupations encore plus urgentes actuellement.

Je vous souhaite une bonne fête traditionnelle de la Toussaint (et pas d’halloween, fête artificielle et mercantile, bouhhh !).

A bientôt.